Le Lab Alimentation Nouvelle-Aquitaine Menu Fermer Fermer

Communiqué de presse : Annonce de la poursuite de l’aide au maintien à l’agriculture biologique en 2024

En amont de la signature du Pacte Bio ce jour, la Région Nouvelle-Aquitaine annonce une aide exceptionnelle de 14 millions d’euros pour continuer, une année de plus, la rémunération de reconnaissance pour services environnementaux dont peuvent bénéficier les producteurs bio.

LA SUITE DE CET ARTICLE EST RESERVE AUX MEMBRES

[Rédaction du Lab] Filière : Zoom sur la noix du Périgord, un fruit fragile et spécial

Par la rédaction du Lab Alimentation

 Sous AOP depuis 2004, la noix du Périgord est l’une des deux seules appellations de noix en France avec celle de Grenoble. Produit reconnu pour ses bienfaits sur la santé, la noix a le vent en poupe auprès des consommateurs. Dans le Périgord, on se bat pour affirmer la spécificité locale du fruit, malgré une concurrence acharnée des géants de la production mondiale et les aléas de production.

840 producteurs à l’œuvre

L’appellation d’origine protégée Noix du Périgord s’étend sur une vaste aire de production qui englobe quatre départements (Dordogne, Lot, Corrèze, Charente) et s’appuie sur quatre variétés, dont trois typiques du Périgord : la corne, la franquette et la grandjean. On peut la trouver sous différentes formes : fraîches, en coque ou en cerneaux, et elle peut être transformée notamment en huile, qui bénéficie elle aussi d’une AOP depuis 2021. Au total, ce sont 840 producteurs de noix du Périgord qui œuvrent, en Nouvelle-Aquitaine ainsi que 56 metteurs en marchés.

De l’abondance à la rareté

Les années se suivent, mais ne se ressemblent pas. Un dicton que doivent se répéter bon nombre d’agriculteurs et de producteurs face aux aléas du dérèglement climatique. Si les conditions météo furent très favorables à la production de noix en 2022, entraînant même un sur-stockage important, l’année 2023 fut bien plus compliquée avec des volumes en nette baisse.

« La récolte s’est faite en octobre, à un moment où les conditions climatiques étaient terribles, avec beaucoup de pluie. » explique Carmen Vilhena de Castro, chargée de mission au syndicat professionnel de la noix, du cerneau et de l’huile de noix du Périgord. « Il aurait fallu qu’il pleuve plus tôt, en septembre, car c’est l’humidité qui fait ouvrir l’enveloppe dans laquelle est emprisonnée la noix. On aurait alors pu ramasser les fruits dans de meilleures conditions. La qualité des fruits est très hétérogène cette année, car les vergers des vallées du Lot et de la Dordogne ont subi des attaques d’anthracnose, un champignon qui s’est développé lorsqu’en juin il a fait chaud et humide. Il y a donc eu beaucoup de tri à faire pour isoler les fruits sains, alors que nous n’avons pas eu ces problèmes dans les vergers de coteaux où on a obtenu de belles noix ».

Une récolte inégale donc, où les fruits ont manqué par endroit, et qui ne comblera pas les pertes enregistrées sur 2022, pourtant année féconde.

Demande globale et intérêts nutritionnels

Mise en avant depuis quelques années pour ses vertus énergétiques, ses arômes et la richesse de sa composition nutritionnelle, la noix connaît une popularité croissante, poussant des pays à planter des noyers pour répondre à la demande des consommateurs.

Dans un contexte où le discours nutritionnel souligne les bienfaits des fruits secs, la noix du Périgord a des arguments à faire valoir tant par le sérieux de son cahier des charges que par la variété et la qualité de ses sous-produits adaptés à plusieurs modes de consommation.

La noix du Périgord fait face à une très forte concurrence, notamment des principaux pays producteurs que sont les États-Unis, la Chine et le Chili. Face à cela, la filière multiplie les campagnes de communication à travers les réseaux sociaux pour sensibiliser le public français aux spécificités de ce fruit. Le collectif continue son engagement dans la valorisation et la promotion de son produit unique et délicat grâce à une communication ultra colorée et dynamique : « le fruit qui donne la banane ! ».

LA SUITE DE CET ARTICLE EST RESERVE AUX MEMBRES

Plus de « bio » dans les menus : la restauration collective invitée à redoubler d’effort pour tenir ses objectifs et soutenir les agriculteurs bio

Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a adressé un message de mobilisation à l’occasion du Conseil national de la restauration collective (CNRC) qui se tenait le 7 décembre dans les locaux du ministère. Les acteurs de la restauration collective sont invités à accroître rapidement leur taux d’approvisionnement en produits issus de l’agriculture biologique pour atteindre l’objectif de 20% fixé par la loi EGAlim, ce dernier n’étant que de 13% d’après la dernière enquête menée par les services du ministère auprès des établissements inscrits sur la plateforme « ma cantine ». Ce soutien est fortement attendu par la filière « bio », confrontée depuis plus d’un an à de fortes difficultés économiques.

LA SUITE DE CET ARTICLE EST RESERVE AUX MEMBRES

La Commission européenne valide le régime français d’aides aux investissements dans les exploitations agricoles

La Commission européenne a validé ce jour le régime cadre sur les aides à l’investissement dans les exploitations agricoles sur la période 2023-2029, que la France avait notifié au 1er semestre 2023.
Ce régime-cadre donne une base légale pour tous les dispositifs d’aide à l’investissement dans les exploitations agricoles, hormis les aides financées dans le cadre du second pilier de la politique agricole commune, gérées par les Régions, que l’adoption du plan stratégique national en 2022 avait permis d’autoriser.

Avec ce régime, c’est jusqu’à 500 M€ d’aides à l’investissement qui pourront potentiellement être apportées aux exploitations agricoles sur les six prochaines années.

Cette validation permet de concrétiser l’accompagnement par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, mais également les Agences de l’eau, et les collectivités locales qui décideraient de s’en servir, des exploitations agricoles dans leurs investissements dans les transitions, notamment la transition écologique et l’adaptation au changement climatique, afin de renforcer la résilience des filières et leur compétitivité, au service de la souveraineté alimentaire.

LA SUITE DE CET ARTICLE EST RESERVE AUX MEMBRES

Les pibales sont de retour dans l’Adour grâce aux campagnes de repeuplement

Traditionnellement pêchées dans les estuaires, les civelles ou pibales font l’objet de toutes les attentions pour éviter leur extinction. Depuis une douzaine d’années, pêcheurs et l’Office français de la biodiversité organisent des repeuplements, dont les effets commencent à se faire sentir dans l’estuaire de l’Adour notamment.

LA SUITE DE CET ARTICLE EST RESERVE AUX MEMBRES

Tout ce qu’il faut savoir sur le plan de vaccination influenza aviaire de la France

Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire lance à compter d’octobre 2023 une campagne de vaccination nationale contre l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Ciblée sur les canards d’élevage, cette campagne vaccinale est une première en Europe.

À l’échelle internationale, elle fait de la France le premier grand pays exportateur de volailles à déployer un dispositif innovant pour renforcer la protection des élevages. La vaccination vient compléter les mesures de prévention déjà en vigueur sur le territoire métropolitain (biosécurité, mises à l’abri des animaux, surveillance…), dont le bon respect reste impératif.

À la date du 5 novembre 2023, 4 806 000 canards ont reçu une première dose de vaccin. La répartition des canards vaccinés par région est présentée ci-dessous.

Source : Agriculture.gouv.fr | https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-le-plan-daction-vaccination-de-la-france

LA SUITE DE CET ARTICLE EST RESERVE AUX MEMBRES

Soutien aux producteurs de cerises et noix : le dépôt des dossiers prolongé au 27 novembre

AIDE COMMUNAUTAIRE ET NATIONALE

OUVERTURE DU TELESERVICE du 31 octobre au 27 novembre à 14h. PROLONGATION jusqu’au 27/11/2023 à 14h.

17/11/2023: prolongation du dispositif, publication d’une décision modificative en lien avec les réponses dans la FAQ V2.1. (NB: la règle sur le calcul du CA hors subvention reste inchangée, une formule est proposé pour la prise en compte des évolutions de surface )

16/11/2023: nouvelle version de la FAQ (V2) en ligne: définition de la campagne de commercialisation, prise en compte des surfaces, etc. + annexes comptables mises à jour en conséquence.

09/11/2023: correction des annexes comptables (erreurs de texte)

07/11/2023: nouvelle version de la FAQ (V1) (calcul du CA, choix des options)

06/11/2023: la FAQ (V0) est en ligne

LA SUITE DE CET ARTICLE EST RESERVE AUX MEMBRES

[Vidéo] Le Farm Dating, un outil pour transmettre son exploitation agricole

Par Chambres d’Agriculture France

Qu’est-ce que la Farm Dating ?

Un outil pour les agriculteurs souhaitant être mis en relation avec des futurs repreneurs ou associés, ou pour les porteurs de projets ayant un projet d’installation agricole réfléchi et concret.

Comment se préparer pour participer à un Farm dating ?

Patrice Rousseau revient sur sa propre participation et sur les enseignements qu’il en a tiré. Un Podcast de la Chambre d’agriculture Pays de la Loire – 2022

LA SUITE DE CET ARTICLE EST RESERVE AUX MEMBRES

Flash actu

L'info à ne pas rater : rencontres d'acheteurs internationaux à Bordeaux #GBM2025

En savoir plus