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Podcast « Manger ou Mieux Manger » : à la rencontre de Bertrand Guérin, agriculteur et producteur de marrons Périgord-Limousin

Episode 4 _

MANGER OU MIEUX MANGER

Dans ce captivant podcast, plongeons au cœur de la Dordogne pour découvrir l’univers de Bertrand Guérin, un passionné et agriculteur émérite. 

🌰 Spécialisé dans la production de Marrons Périgord-Limousin, arborant le prestigieux Label Rouge, Bertrand nous dévoile les coulisses de son exploitation garantissant une qualité exceptionnelle à ses produits.

🚜 En tant que président de l’union interprofessionnelle de la châtaigne du Sud-ouest, il nous ouvre les portes de sa ferme, offrant un aperçu privilégié du travail acharné et de la dévotion nécessaires pour cultiver ces délices régionaux. Une véritable immersion au cœur de l’agriculture authentique et de la passion pour des produits d’exception.

Un podcast réalisé par Podcastine et initié par l’Agence de l’Alimentation Nouvelle-Aquitaine.

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[Rédaction du Lab] Panorama des races bovines de Nouvelle-Aquitaine 

Par la rédaction du Lab Alimentation

La région Nouvelle-Aquitaine compte quatre grandes races bovines : la limousine, la parthenaise, la bazadaise, la blonde d’Aquitaine. Comment se porte l’élevage de ces races aux caractéristiques si différentes ? Suscitent-t-elles l’appétit des consommateurs et l’intérêt des éleveurs ? Quelle actualité pour ces filières ? Quelques éléments de réponses avec ce panorama. 

La Limousine 

Deuxième race allaitante française derrière la Charolaise avec 1 100 000 vaches, constituant un herd-book de 100 000 vaches contrôlées et 75 000 inscrites au livre généalogique, la race limousine est une race incontournable de l’élevage français. Elle fut la première race bovine en France à bénéficier d’une certification label rouge depuis 1989, et donne une viande peu grasse, goûteuse et tendre. Aujourd’hui, la limousine est plutôt épargnée par la baisse des effectifs au niveau national (entre 0 et 2% de baisse), contrairement à sa rivale la Charolaise dont les effectifs ont chuté de 12 à 13% ces dix dernières années. Selon Olivier Lasternas, éleveur en Dordogne et président du herd-book limousin : « Cela s’explique par des efforts qui ont été faits sur les signes officiels de la qualité, de n’avoir qu’un seul label racial et d’avoir érigé la race limousine comme la race moderne, facile à élever : facilité de vêlage, bonne valorisation en termes de rendements bouchers et de finesse d’os. Grâce à tout ça, la race limousine a tendance à maintenir ses effectifs. » 

La Parthenaise 

Originaire des Deux-Sèvres, de Vendée et du Maine-et-Loire, la parthenaise est une ancienne race laitière devenue race à viande. Les fibres des muscles assez courtes confèrent à cette viande peu grasse une tendreté toute particulière. Dotée d’os très fins et d’un excellent développement musculaire, la parthenaise présente un fort rendement, la plaçant même devant la charolaise. Ces nombreuses qualités la rendent attractive auprès des bouchers : la race se porte bien avec 52 000 naissances par an environ et 1723 élevages qui travaillent avec la parthenaise à travers 77 départements. Des chiffres stables dans un contexte où les cheptels diminuent. À noter également que pour la première fois cette année au Salon International de l’Agriculture, il y aura une catégorie « parthenaise » au Concours Général Agricole.  

La Blonde d’Aquitaine 

La race Blonde d’Aquitaine résulte du regroupement, en 1962, de trois rameaux de bovins blonds (Garonnais, Quercy et Blond des Pyrénées) peuplant le sud-ouest. Cette race rustique s’adapte à tous les climats, présente une bonne facilité de vêlage, se caractérise par un potentiel de croissance élevé, un excellent rendement à l’abattage et un bon rendement de viande. Sa viande est tendre, savoureuse et peu grasse. La blonde d’Aquitaine constitue 55% des effectifs de vache dans le troupeau allaitant (contre 33% de limousine) de la région Nouvelle-Aquitaine, soit plus de 120 000 animaux.  

La Bazadaise 

Plus petite des races à viande de Nouvelle-Aquitaine en termes d’effectifs avec un peu de 12 000 animaux en France, la bazadaise est une race qui se porte bien avec des effectifs qui ont doublé en dix ans. « Nous sommes une des seules races en France qui est en développement » explique Marion Lapoujade, technicienne au sein de l’organisme de développement et de sélection de la race bazadaise. « Nous sommes en croissance en termes d’animaux et d’éleveurs. La qualité de la viande, très persillée et tendre, et sa relative rareté attire les amateurs. » Au sein du livre généalogique de la bazadaise, on trouve 185 éleveurs-adhérents (qui élèvent à eux seuls plus de 80% des bazadaises) pour 500 détenteurs de bazadaise au niveau national.  

Retrouvez les 4 organismes de sélection lors du 60ème Salon de l’Agriculture de Paris, espace Nouvelle-Aquitaine du Hall 1 du 24 février au 3 mars 2024 au Parc des Expositions, Porte de Versailles. 

En savoir plus : 

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[Rédaction du Lab] NEO TERRA : La région Nouvelle Aquitaine présente l’Ambition 3

Par la rédaction du Lab Alimentation

En 2019, la région avait lancé une première feuille de route dédiée à la transition écologique nommée Néo-Terra. Une nouvelle version est sortie au mois de novembre dernier et présente tout un volet d’objectifs en matière d’agriculture et d’agro-alimentaire à destination des acteurs des filières.

Troisième volet de Néo-Terra, le chapitre dédié à l’agriculture et l’alimentation intitulé « Se nourrir : accélérer les transitions agroécologiques et alimentaires » pose la problématique de la résilience de l’agriculture régionale face au dérèglement climatique, et celle de sa pérennité quand on sait que 50% des agriculteurs partiront à la retraite dans moins de dix ans. Néo-Terra fixe ainsi trois objectifs à tous les acteurs des filières agricoles et agro-alimentaires de Nouvelle Aquitaine afin qu’ils réussissent leur indispensable transition écologique.

L’Agriculture

 Le premier objectif vise à étendre l’agroécologie à l’ensemble des exploitations agricoles tout en suscitant des vocations pour les métiers de l’agriculture. La région s’engage ainsi à sortir des pesticides de synthèse d’ici 2030 en s’appuyant sur plusieurs mesures destinées à former, accompagner et financer les agriculteurs vers des pratiques agroécologiques. Il s’agira également de proposer aux agriculteurs des pratiques et des moyens de lutter contre la sécheresse, et d’encourager à réduire les émissions de gaz à effet de serre en rémunérant ceux qui améliorent leur bilan carbone.

Concernant l’attractivité vers les métiers de l’agriculture, la région veut favoriser l’accès au foncier agricole grâce à un partenariat avec la SAFER (Société d’Aménagement Foncier et d’Établissement Rural) et faciliter la transmission des exploitations entre générations. Une attention est également portée à l’égalité homme-femme avec des résultats déjà obtenus depuis 2019, puisque 33% des exploitations d’agriculteurs concernaient des femmes en 2021.

La Transformation

Le second objectif concerne la transformation des produits agroalimentaires :

  • En soutenant les entreprises agroalimentaires dans des pratiques de transformations durables,
  • En encourageant la transformation de produits agricoles, de la pêche et de l’aquaculture directement par les agriculteurs, pêcheurs, aquaculteurs.

Depuis 2019, la région multiplie les aides dans ce secteur et y a obtenu des résultats concrets. Ainsi, 93 % des aides en faveur d’entreprises agroalimentaires portent des projets répondant aux ambitions de Néo Terra, et 62 % des aides à l’investissement productif des entreprises agroalimentaires font l’objet d’une éco-socio-conditionnalité. À côté, la région continue toujours à aider les agriculteurs à opter pour les circuits courts et les entreprises agroalimentaires qui fabriquent des produits en agriculture biologique.

La Commercialisation

Une volonté particulière est portée par la Région pour rendre accessible à toutes et tous les produits sains, locaux, et de qualité. Il s’agit bien sûr d’encourager le choix des circuits courts grâce à de multiples projets (70 montés depuis 2019) qui vont de la mise en place de plateformes logistiques au soutien à la vente directe ; mais également de pousser la restauration collective à s’approvisionner en bio et auprès des acteurs locaux, et à adopter une tarification solidaire. Enfin, la Région continuera à promouvoir et défendre au niveau européen les intérêts des producteurs et des consommateurs néo-aquitains engagés dans la valorisation des produits agroalimentaires de qualité.

Néo-Terra est donc un plan global, impliquant toutes les filières et les consommateurs, pour adapter notre agriculture aux défis qui se présentent à elle dès aujourd’hui.

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Ouverture de l’appel à projets 2024 « Promotion et développement des filières agricoles de qualité »

L’appel à projets se divise en 3 parties :

  1. Dispositif FEADER 77.03.01 : Coopération pour encourager le développement des systèmes de qualité (Promotion des SIQO),
  2. Dispositif Région : Actions de communication des filières agricoles,
  3. Dispositif Région : Actions d’élaboration de stratégie qualité des filières agricoles.

Pour le dispositif FEADER, les formulaires de demande d’aide sont disponibles sur le site Europe en Nouvelle-Aquitaine : Appel à projets FEADER – « Coopération pour le développement des systèmes de qualité » | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)

A noter que cette année, le dépôt de la demande d’aide se fera en ligne sur l’outil Mes Démarches en Nouvelle-Aquitaine (MDNA) à compter de février 2024.


Contacts

Etienne POURET : 05 55 45 18 58 | etienne.pouret@nouvelle-aquitaine.fr

Clémence GROLIERE : 05 55 45 17 65 | clemence.groliere@nouvelle-aquitaine.fr

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Communiqué de presse : Annonce de la poursuite de l’aide au maintien à l’agriculture biologique en 2024

En amont de la signature du Pacte Bio ce jour, la Région Nouvelle-Aquitaine annonce une aide exceptionnelle de 14 millions d’euros pour continuer, une année de plus, la rémunération de reconnaissance pour services environnementaux dont peuvent bénéficier les producteurs bio.

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[Rédaction du Lab] Filière : Zoom sur la noix du Périgord, un fruit fragile et spécial

Par la rédaction du Lab Alimentation

 Sous AOP depuis 2004, la noix du Périgord est l’une des deux seules appellations de noix en France avec celle de Grenoble. Produit reconnu pour ses bienfaits sur la santé, la noix a le vent en poupe auprès des consommateurs. Dans le Périgord, on se bat pour affirmer la spécificité locale du fruit, malgré une concurrence acharnée des géants de la production mondiale et les aléas de production.

840 producteurs à l’œuvre

L’appellation d’origine protégée Noix du Périgord s’étend sur une vaste aire de production qui englobe quatre départements (Dordogne, Lot, Corrèze, Charente) et s’appuie sur quatre variétés, dont trois typiques du Périgord : la corne, la franquette et la grandjean. On peut la trouver sous différentes formes : fraîches, en coque ou en cerneaux, et elle peut être transformée notamment en huile, qui bénéficie elle aussi d’une AOP depuis 2021. Au total, ce sont 840 producteurs de noix du Périgord qui œuvrent, en Nouvelle-Aquitaine ainsi que 56 metteurs en marchés.

De l’abondance à la rareté

Les années se suivent, mais ne se ressemblent pas. Un dicton que doivent se répéter bon nombre d’agriculteurs et de producteurs face aux aléas du dérèglement climatique. Si les conditions météo furent très favorables à la production de noix en 2022, entraînant même un sur-stockage important, l’année 2023 fut bien plus compliquée avec des volumes en nette baisse.

« La récolte s’est faite en octobre, à un moment où les conditions climatiques étaient terribles, avec beaucoup de pluie. » explique Carmen Vilhena de Castro, chargée de mission au syndicat professionnel de la noix, du cerneau et de l’huile de noix du Périgord. « Il aurait fallu qu’il pleuve plus tôt, en septembre, car c’est l’humidité qui fait ouvrir l’enveloppe dans laquelle est emprisonnée la noix. On aurait alors pu ramasser les fruits dans de meilleures conditions. La qualité des fruits est très hétérogène cette année, car les vergers des vallées du Lot et de la Dordogne ont subi des attaques d’anthracnose, un champignon qui s’est développé lorsqu’en juin il a fait chaud et humide. Il y a donc eu beaucoup de tri à faire pour isoler les fruits sains, alors que nous n’avons pas eu ces problèmes dans les vergers de coteaux où on a obtenu de belles noix ».

Une récolte inégale donc, où les fruits ont manqué par endroit, et qui ne comblera pas les pertes enregistrées sur 2022, pourtant année féconde.

Demande globale et intérêts nutritionnels

Mise en avant depuis quelques années pour ses vertus énergétiques, ses arômes et la richesse de sa composition nutritionnelle, la noix connaît une popularité croissante, poussant des pays à planter des noyers pour répondre à la demande des consommateurs.

Dans un contexte où le discours nutritionnel souligne les bienfaits des fruits secs, la noix du Périgord a des arguments à faire valoir tant par le sérieux de son cahier des charges que par la variété et la qualité de ses sous-produits adaptés à plusieurs modes de consommation.

La noix du Périgord fait face à une très forte concurrence, notamment des principaux pays producteurs que sont les États-Unis, la Chine et le Chili. Face à cela, la filière multiplie les campagnes de communication à travers les réseaux sociaux pour sensibiliser le public français aux spécificités de ce fruit. Le collectif continue son engagement dans la valorisation et la promotion de son produit unique et délicat grâce à une communication ultra colorée et dynamique : « le fruit qui donne la banane ! ».

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