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Programme national pour l’alimentation : lancement d’un appel à projets 2024-2025

Depuis 2014, dans le cadre du Programme national pour l’alimentation (PNA), le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt, en collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Accès aux soins, le ministère des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, ainsi que l’Agence de la transition écologique (ADEME), lance annuellement un appel à projets.

Pour l’édition 2024-2025, cet appel vise à soutenir l’élaboration de nouveaux Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) et à promouvoir des initiatives exemplaires, novatrices ou structurantes au niveau national ou interrégional. L’objectif : encourager une alimentation durable, de qualité, bénéfique pour la santé et accessible à tous.

Trois axes prioritaires :

1. Émergence de nouveaux PAT
Les nouveaux projets devront intégrer les objectifs législatifs, adopter une approche systémique des problématiques locales et s’aligner avec les PAT existants. Une attention particulière sera portée aux territoires non encore couverts par un PAT.

2. Soutien à des actions alimentaires innovantes
Les initiatives devront se distinguer par leur caractère innovant à l’échelle nationale et par leur potentiel de déploiement à plus grande échelle, nationale ou interrégionale.

3. Déploiement de démarches exemplaires
Les projets retenus s’appuieront sur des expériences réussies, prouvant leur pertinence et efficacité, avec pour ambition une généralisation au niveau national ou interrégional.

Conditions pour les volets 2 et 3 :

Les initiatives devront couvrir un large réseau d’acteurs et s’inscrire à une échelle nationale ou interrégionale. Elles devront également répondre à des enjeux et publics prioritaires identifiés, tels que :

  • Accompagner et former les structures sociales, médico-sociales et de la petite enfance dans l’amélioration de leur offre alimentaire.
  • Mobiliser les acteurs économiques autour d’une alimentation durable et inclusive, tout en structurant les filières locales.
  • Sensibiliser et accompagner les populations vulnérables, notamment les étudiants et les habitants des territoires d’outre-mer, pour favoriser leur accès à une alimentation saine et durable.

Ce nouvel appel à projets bénéficie d’une enveloppe budgétaire maximale de 2,8 millions d’euros.

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DataSIQO : une plateforme pour suivre l’évolution des SIQO

Découvrez 𝗗𝗮𝘁𝗮𝗦𝗜𝗤𝗢 : la nouvelle plateforme des 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲́𝗲𝘀 𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 des produits sous signes officiels d’identification de la qualité et de l’origine

Constatant l’absence de données homogènes, centralisées, récentes, le Réseau des Chambres d’agriculture et l’INAO ont souhaité réunir leurs forces pour construire un outil dans le but de 𝗽𝗿𝗼𝗺𝗼𝘂𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗿𝗼̂𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗦𝗜𝗤𝗢 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲𝘀.

À travers une batterie de données issues de l’enquête annuelle statistique auprès des ODG, fournies par l’INAO, DataSIQO offre aux utilisateurs la possibilité de 𝘀𝘂𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗹’𝗲́𝘃𝗼𝗹𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗳𝗶𝗹𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝘀𝗼𝘂𝘀 𝗦𝗜𝗤𝗢 depuis 2018, à différentes échelles (nationale, régionale, départementale, EPCI…).

Grâce à son interface ludique et son ergonomie, DataSIQO est un outil “Grand Public” de communication sur les SIQO, de sensibilisation des consommateurs aux produits de qualité de leur territoire et d’information auprès du secteur de la restauration.

➡️ Pour en savoir plus : https://www.inao.gouv.fr/Nos-actualites/lancement-datasiqo
➡️ Pour découvrir DataSIQO : https://datasiqo.fr/

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La nouvelle campagne de l’INAO sur les SIQO

Dans un contexte de “jungle des labels” et d’inflation, on constate une moindre influence des SIQO dans la décision d’achat des consommateurs. L’INAO met en place une campagne de communication à destination du grand public pour sensibiliser sur la connaissance de ces signes lors de la 1ère Semaine de la qualité et de l’origine du 1er au 7 décembre 2024.

Une campagne adaptable aux différentes filières sous SIQO grâce à un kit de communication dédiée.

Pour en savoir plus et télécharger le kit à personnaliser : https://www.campagne-inao-2024.fr/

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« Stop au gaspillage alimentaire ! » : le ministère lance une nouvelle campagne de sensibilisation auprès du grand public

Journée mondiale de l’alimentation : Ensemble contre le gaspillage alimentaire

Le 16 octobre marque la Journée mondiale de l’alimentation, un moment clé pour sensibiliser aux défis liés au gaspillage alimentaire, qu’ils soient économiques, sociaux, environnementaux ou climatiques. À cette occasion, le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt a lancé la campagne « STOP au gaspillage alimentaire ». L’approche est à la fois ludique et éducative, s’appuyant sur des récits et fables bien connus tels que « Le Corbeau et le Renard », « Blanche-Neige », « Le Petit Poucet » ou encore « La Reine des neiges ».

Cette initiative s’adresse principalement aux parents, jeunes adultes et enfants, afin de les encourager à adopter des comportements simples mais efficaces pour réduire le gaspillage. Parmi ces actions : mieux interpréter les dates de consommation, acheter en quantités appropriées, conserver correctement les aliments, et donner une seconde vie aux restes.

Tous responsables face au gaspillage alimentaire

Le gaspillage alimentaire en France représente 40 % du total généré par les ménages, bien que tous les acteurs de la chaîne alimentaire, de la production à la consommation, soient concernés. Par exemple, la restauration est tenue de proposer des « doggy bags » à la demande des clients.

Les chiffres pour 2022 sont éloquents : 4 millions de tonnes de déchets alimentaires auraient pu être consommées, soit une portion non négligeable des 9,4 millions de tonnes générées en France. Chaque citoyen français jette en moyenne 58 kg de nourriture chaque année, dont 24 kg encore consommables. Ce gaspillage représente un coût de 100 € par personne, par an.

Pourquoi agir contre le gaspillage alimentaire ?

La réduction du gaspillage alimentaire s’impose comme une priorité pour ses impacts multiples : diminution des déchets, meilleure utilisation des ressources, limitation des émissions de gaz à effet de serre, et soutien à la lutte contre la précarité alimentaire par le biais des dons.

Des gestes simples peuvent faire une grande différence, que ce soit chez soi ou dans les autres secteurs de la chaîne alimentaire.

Vous pouvez en savoir plus sur la campagne « Stop au gaspillage alimentaire » et accéder aux outils de sensibilisation disponibles ici.

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Quelles régions consomment le plus de fruits et légumes ?

Selon une analyse du comité Interfel de Nouvelle-Aquitaine, plusieurs études montrent que les habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur et d’Île-de-France sont en tête du classement national en matière de consommation de fruits et légumes. Ces deux régions se distinguent par une alimentation particulièrement riche en produits frais, selon les données recueillies.

La Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) se distingue comme la région française où la consommation de fruits et légumes est la plus élevée, avec une moyenne annuelle de 192 kg par ménage. L’Île-de-France suit de près avec 183 kg, et la région Auvergne-Rhône-Alpes complète le podium avec 178 kg, selon les dernières données compilées par Interfel Nouvelle-Aquitaine.

Le comité régional d’Interfel souligne que ces résultats sont logiques au vu des facteurs qui encouragent la consommation de produits frais. En Île-de-France, un pouvoir d’achat plus élevé favorise l’accès à ces produits, tandis que la Paca bénéficie de l’influence du régime méditerranéen, qui accorde une large place aux fruits et légumes locaux.

Malgré sa place de leader en production, avec 830 000 tonnes récoltées chaque année, la Nouvelle-Aquitaine se positionne seulement à la 7e place avec 158 kg par ménage. Le comité attribue ce décalage à un revenu médian inférieur à la moyenne nationale (25 447 € contre 28 447 €). La région Pays de la Loire ferme le classement avec 150 kg.

En ce qui concerne le budget annuel consacré aux fruits et légumes frais, la Nouvelle-Aquitaine se classe 6e avec 403 € par ménage, alors que l’Île-de-France, la Paca et l’Auvergne-Rhône-Alpes dominent ce classement avec des dépenses de 539 €, 519 € et 456 € respectivement. En bas de l’échelle, les Hauts-de-France n’y consacrent que 373 € par an.

Au-delà des chiffres régionaux, Interfel Nouvelle-Aquitaine met en lumière une tendance nationale préoccupante : la consommation moyenne de fruits et légumes reste bien en deçà des recommandations sanitaires. Selon l’étude du Crédoc de 2019, les adultes consomment en moyenne 4,17 portions par jour, et les enfants seulement 2,67 portions, loin des 5 portions préconisées par le Programme national nutrition santé (PNNS).

La baisse des habitudes alimentaires, marquée par la diminution des entrées, des desserts et des crudités, ainsi qu’un effet générationnel frappant, explique cette tendance. Les jeunes générations consomment aujourd’hui jusqu’à quatre fois moins de fruits et légumes que leurs grands-parents au même âge, d’après les conclusions de l’enquête Inca du Crédoc de 2020.

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