Le Lab Alimentation Nouvelle-Aquitaine Menu Fermer Fermer

Bons diagnostics carbone : résultats en élevage bovins lait

Le programme Bons diagnostic carbone (2021-2023) a eu pour objectif de favoriser le déploiement des bilans carbone dans les exploitations agricoles et de sensibiliser les agriculteurs à la mise en place de leviers permettant de réduire leur empreinte carbone.

Découvrez les résultats et les principaux leviers retenus pour la filière bovins lait dans cette infographie :

✅Nombre de fermes auditées
✅La ferme moyenne en quelques chiffres
✅Les principaux leviers à mettre en place
✅L’empreinte carbone

Le programme Bons diagnostic carbone est une opération menée par les Chambres d’agriculture en partenariat avec Eliance – Des éleveurs. Une Ambition. et La Coopération Agricole, avec le soutien de l’Institut de l’Elevage (idele), et financé par l’ADEME et le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

👉 En savoir plus sur les Bons diagnostic carbone

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Gironde Alimen’terre, pour une alimentation locale et de qualité

Gironde Alimen’terre, programme transversal porté par le Département, vise à accompagner une meilleure alimentation des Girondines et Girondins, soit manger local et manger sain. Mais il s’agit aussi de permettre aux agriculteurs de mieux vivre de leur travail, dans le strict respect de l’environnement.

Le programme Gironde Alimen’terre porte sur toute la chaîne de valeurs, de la production à la consommation. Il est mis en œuvre via quatre axes stratégiques : 

  • Accompagner l’agriculture biologique et les démarches environnementales en agriculture,
  • Développer le foncier agricole responsable pour des projets respectueux de l’environnement et de la santé humaine,
  • Soutenir et valoriser les circuits courts afin de permettre à tous les Girondines et Girondins d’avoir accès à une alimentation locale et de qualité,
  • Déployer un approvisionnement de qualité au sein du département.
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[Rédaction du Lab] Le chanvre, une filière d’avenir

Culture ancienne en Nouvelle-Aquitaine tombée dans l’oubli, le chanvre renaît de ses cendres dans la région, notamment grâce à l’action de l’association Chanvre Nouvelle-Aquitaine. Sa culture qui présente de nombreux bienfaits écologiques et de nombreux débouchés intéresse de plus en plus d’agriculteurs qui l’implique dans la rotation de leurs terres. Une filière est en train de (re-)naître.

Reformer et structurer une filière

Culture très ancienne remontant au néolithique et au début de l’agriculture, le chanvre fut très tôt utilisé pour ses fibres dans la fabrication de vêtements notamment. À partir du XVIIe siècle, une industrie du chanvre se développe dans la région pour fournir des fibres à la corderie royale de Rochefort afin d’être transformées en cordes pour les navires de guerre. On a ainsi retracé des productions jusqu’en Dordogne qui alimentaient Rochefort par routes et rivières. L’ancrage du chanvre dans la région ne date donc pas d’hier.

Après des décennies d’arrêt de la production de chanvre, une filière se remet doucement en place, notamment portée par l’association Chanvre Nouvelle-Aquitaine. Stéphanie Sauvée, consultante pour l’association, nous a expliqué comment la filière chanvre de la région a été structurée : « On a commencé par analyser le potentiel du chanvre, on a fait du benchmark sur ce qui existait déjà sur la filière chanvre. En France, nous avons plusieurs modèles de filières donc on a voulu savoir ce qui existait. On a trouvé de grosses chanvrières industrielles dont certaines sont très anciennes, et on a étudié les projets qui avaient commencé mais qui n’ont pas abouti pour ne pas refaire les erreurs du passé. On a de suite travaillé de concert avec les premiers cultivateurs de chanvre de Nouvelle-Aquitaine pour savoir ce qu’ils voulaient, car on voulait construire une filière pour et avec eux, qui leur ressemble. On a donc construit un projet, un plan d’action, qui a été validé par la région avec une volonté politique forte d’aller dans ce sens. »

Une plante aux multiples usages et aux nombreux bienfaits

S’il reste bien une corderie travaille le chanvre dans la région, la corderie Palus en Corrèze, il s’agit aujourd’hui une production de niche dans la transformation contemporaine du chanvre. Le chanvre est aujourd’hui cultivé pour son utilisation dans le secteur du bâtiment en étant transformé comme isolant, mais également pour l’alimentation humaine. En effet, on récolte sur le chanvre une petite graine avec laquelle on fait de l’huile très intéressante d’un point de vue nutritionnel ou cosmétique, et dont le tourteau peut être transformé en poudre protéinée, ce qui est unique pour une farine et intéressant pour remplacer les protéines animales. Les agriculteurs sont fortement incités à se tourner vers la culture du chanvre par les acteurs de l’eau, car la région Nouvelle-Aquitaine n’est pas épargnée par les problèmes de quantité et de qualité de l’eau. Le chanvre est une plante très économe en eau qui ne nécessite pas d’irrigation et pas ou peu d’arrosage, cultivée sans aucun pesticide et sans aucun engrais chimique, puisque les intrants sont inutiles la concernant. C’est une plante qui entre dans la rotation des cultures pour protéger les sols, et qui a donc un effet bénéfique écologique indéniable.

 Si la Nouvelle-Aquitaine n’est pas encore un poids lourd de la production de chanvre en France (seulement 500 hectares cultivés sur 20 000), elle se distingue par un modèle de filière complétement différent de ce qui peut se pratiquer ailleurs et sur des formats plus industriels (santé des nappes et des sols, valorisation du tissu économique local, approvisionnement de la restauration collective). Dans un futur proche, le chanvre devrait jouer un rôle important dans l’agriculture de la région.


Pour aller plus loin…

https://www.chanvre-na.fr/

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Aides de crise BIO : le 2ème dispositif d’indemnisation est en ligne

Le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (MASA) a décidé de mettre en place un deuxième dispositif d’indemnisation exceptionnel pour aider à résoudre les difficultés les plus urgentes des exploitations agricoles biologiques, suite aux conséquences de l’agression de la Russie contre l’Ukraine.

L’aide est fondée sur la prise en charge d’une partie de la baisse d’Excèdent Brut d’Exploitation (EBE) de l’exploitation spécialisée en agriculture biologique au regard des périodes visées à l’article 3.1. de la présente décision.

Le téléservice a ouvert le lundi 25 mars 2024. 

Démarches

  • prendre connaissance des conditions détaillées d’attribution de l’aide dans la décision INTV-GECRI-2024-14
  • prendre connaissance de la FAQ (disponible en bas de cette page)
  • préparer ses documents (RIB, attestation du comptable, etc.)
  • prendre connaissance du guide utilisateur
  • remplir le formulaire sur PAD et joindre les documents nécessaires.
  • contact : gecri@franceagrimer.fr  
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[Rédaction du Lab] L’association Qualité Landes, une vitrine pour les produits sous SIQO

Canard fermier, kiwi de l’Adour, Floc de Gascogne, Armagnac, etc. Si le département des Landes est reconnu pour la qualité de ses productions agricoles, il le doit beaucoup à l’association Qualité Landes qui s’active pour promouvoir les fleurons de son agriculture.

Une exception parmi les départements français

Association créée en 2002 sous l’égide de la chambre d’agriculture et du conseil départemental des Landes, Qualité Landes a pour objectif de rassembler sous une même bannière toutes les filières agricoles landaises dont la production était sous SIQO. Selon la présidente de l’association Corinne Lacoste, « ces signes de qualité sont une part extrêmement importante des productions landaises, c’est une tradition de produire selon ces cahiers des charges. L’idée a été de regrouper toutes ces filières pour atteindre trois objectifs : faire connaître, faire goûter et faire vendre. » Une véritable spécificité puisque le département des Landes est le seul dans lequel une telle initiative existe. Bien sûr, il existe d’autres collectifs mais qui se sont constitués à une plus grande échelle, comme celle de la région (« Produit en Bretagne », « Sud de France » par exemple), et qui ne concerne pas forcément des produits sous SIQO. 

Créer une synergie entre les filières

Sept filières sont regroupées sous la bannière « Qualité Landes » : l’asperge des sables des Landes (IGP qui a obtenu le label rouge au mois de mars), le kiwi de l’Adour, le canard fermier des Landes, les volailles fermières des Landes, le bœuf de Chalosse, les vins de Tursan, le Floc de Gascogne regroupé avec l’Armagnac. Le but est de rechercher la complémentarité dans chacune de ces filières, notamment lorsqu’il s’agit de s’adresser à différents débouchés comme la grande distribution, les artisans ou les restaurateurs ; ou lors de campagnes de communication. L’impact de Qualité Landes a notamment été significatif dans la vente de produits viticoles grâce à une mise en marché collective. En effet, Qualité Landes a permis de porter la communication des filières viticoles (très difficile depuis la loi Evin) par l’intermédiaire des produits de bouche. Concrètement, les productions viticoles (Floc, Armagnac et vins) furent mises en avant grâce à leur association avec la volaille des Landes ou le bœuf de Chalosse. 

Être connu et reconnu

Vu du département des Landes, Qualité Landes est une vitrine pour les productions agricoles du département, mais c’est aussi une autre manière de promouvoir les savoir-faire et le territoire. Aujourd’hui, ce label a fait son trou notamment grâce à une communication bien rodée selon Corinne Lacoste : « Nous avons fait le choix d’orienter notre consommation vers les réseaux sociaux depuis de nombreuses années déjà. Il y a d’abord eu le site internet, et nous avons très rapidement investi les réseaux sociaux avec Facebook, Instagram et même TikTok désormais. Cela nous a permis de porter l’ensemble des messages du collectif, et que le label soit connu et reconnu. » En accompagnant toutes les filières SIQO (IGP, AOP, AOC et label rouge) dans leur développement commercial, Qualité Landes a permis de faire reconnaître les Landes comme un département d’excellence en matière de production agricole.


Suivez les actualités de Qualité Landes : 

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En savoir plus… 

Un Label Rouge pour l’asperge des sables des Landes

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Plateforme France PAT : un nouveau service pour les 435 territoires porteurs de politiques alimentaires

Le ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, l’ADEME, Terres en villes et Chambres d’agriculture France annoncent la mise en ligne du nouveau portail « France PAT ».

Un portail pour répondre à toutes les questions

Relocalisation, accès à une alimentation locale, saine, durable et de qualité, actions en faveur de la biodiversité, de l’eau et du climat : les politiques alimentaires locales sont au cœur de multiples enjeux.

Comment faire pour s’y retrouver en un coup d’œil ? Comment repérer les territoires les plus engagés dans l’agriculture bio ou dans les filières économiques territorialisées ? Le portail vient apporter des éléments de réponses à ces questions à travers l’observatoire des projets alimentaires territoriaux (PAT).

À qui s’adresse-t-il ?

À tous les acteurs des politiques agricoles et alimentaires locales, qu’ils soient élus ou techniciens. À tous les partenaires, observateurs et chercheurs intéressés pour collecter des données sur les politiques alimentaires.

Quels sont les services qu’offre le portail ?

  • Une cartographie interactive des PAT de France métropolitaine et des outre-mer. Ce service permet de situer les PAT sous de nombreux jours : à l’échelle régionale et départementale, par rapport aux spécificités du territoire, selon les particularités du PAT. Différents filtres permettent de générer des cartes au cas par cas.
  • Une base de données comportant des indicateurs clés mais également de nombreuses informations relatives aux actions et thématiques du PAT. Cette base de données permet de comprendre où en sont les territoires et quels sont leurs enjeux. Chaque PAT dispose de sa propre fiche, régulièrement mise à jour par le ou les porteurs du projet.
  • Un annuaire des acteurs qui recense les parties prenantes des PAT, quel que soit leur profil : les chambres d’agriculture, les CIVAM, l’interprofession de la viande, SOLAAL ou encore le Secours catholique…
  • Une boite à outils pour accompagner les PAT dans leurs démarches, mais aussi pour permettre à toute personne, élu, citoyen ou chercheur de s’acculturer à la dynamique des PAT.
  • Des actualités utiles aux acteurs telles que le recensement des appels à projets en cours, d’événements, etc.

Qui est responsable du portail ?

Le portail France PAT est un service mis à disposition par le réseau « France PAT », animé en 2024 par l’association Terres en villes et Chambres d’agriculture France et porté par la future gouvernance du réseau national, qui sera en place dès 2025. Ce réseau met en relation les 435 PAT de France pour leur permettre de progresser ensemble. Il est financé par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et l’ADEME.

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Appel à projets Tourisme de savoir-faire

Publics concernés

Association , Entreprise

Domaines secondaires

Tourisme , Économie territoriale , Artisanat , Économies d’énergie , Filières , Transmission et mutation d’activité , Création d’entreprise , Reprise d’entreprise , Performance et compétitivité

Cette aide vise à accompagner la création de parcours de visite pour une ouverture au public d’une entreprise souhaitant faire découvrir son savoir-faire et le process de fabrication.

Objectifs

  • Accompagner l’ouverture au public de nouvelles entreprises
  • Développer l’offre régionale de tourisme de savoir-faire
  • Permettre au public de découvrir l’entreprise à travers son process de fabrication

Calendrier

Date limite de dépôt des dossiers : 31 décembre 2026

Bénéficiaires

  • Entreprises (hors SCI) inscrites au Régime du Commerce et des Sociétés (RCS)
  • Groupement d’entreprises ayant plus de 5 salariés (ETP)
  • Associations ayant plus de 5 salariés (ETP)

Les porteurs de projet pourront être issus des secteurs d’activités agricole, de l’artisanat ou de l’industrie proposant un accueil sur le site de production. Les exploitations agricoles et viticoles sont exclues.

Sont inéligibles les projets portés par des exploitations agricoles/viticoles (vérification par code NAF), grandes entreprises, collectivités, maisons de pays et magasins de producteurs.

Montant

Intervention :

  • Seuil minimum de dépenses à présenter : 20 000 € HT
  • Plafond des dépenses éligibles retenu : 200 000 € HT
  • Taux d’intervention : 50% maximum

Dépenses éligibles : 

  • Travaux concourant à l’accueil du public : second oeuvre, construction de bâtiment et/ou extension de bâtiments existants
  • Travaux d’équipements : aménagements ludiques et/ou pédagogiques favorisant l’accueil et la découverte, aménagements intérieurs, aménagements d’accessibilité
  • Supports de médiation : oreillettes, tablettes, etc.
  • Autres dépenses liées à l’accueil de public : aménagements extérieurs, salle de séminaire, boutique, étude, formation du personnel, etc.  

Ces dépenses doivent rester complémentaires au projet d’ouverture et ne peuvent pas faire l’objet unique de la demande.

Comment faire ma demande ?

Les porteurs de projet sont invités à prendre contact avec le Service Transition économique de la Direction du Tourisme avant le dépôt de leur dossier.

En cas de recevabilité de votre projet vous recevrez un dossier de demande d’aide à compléter.

Pour toute demande d’information complémentaire nous vous invitons à compléter le formulaire ci-dessous.

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La Région crée une mission d’évaluation de sa politique en matière agricole, hydraulique, et d’alimentation

Communiqué de presse – Lundi 25 mars 2024

La Région crée une mission d’évaluation de sa politique en matière agricole, hydraulique, et d’alimentation

Le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, en séance plénière le 11 mars dernier, a approuvé le principe de la création d’une mission d’information et d’évaluation sur sa politique régionale en matière agricole, hydraulique, et d’alimentation.

Celle-ci évaluera de manière plus particulière les aides attribuées aux agriculteurs, les dotations aux nouveaux et jeunes agriculteurs, à l’installation, à l’accompagnement vers les transitions, à l’innovation, aux subventions pour lutter contre le changement climatique, ainsi que les répercussions et les résultats chiffrés des éco-socio-conditionnalités et des différentes feuilles de route, pactes et règlements d’intervention. Elle abordera également les problématiques de la formation et de la recherche.

Cette mission sera composée de 25 membres nommés par leurs groupes politiques respectifs, dans le respect du principe de la représentation proportionnelle, et aura une durée maximale de six mois. Ses conclusions prendront la forme d’un rapport qui sera remis à Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, et qui sera présenté à la séance plénière consacrée à la politique agricole. Sa rapporteure sera Lydia Héraud, conseillère régionale déléguée à la Viticulture et à Vitirev.

Élu comme cela a été prévu le 11 mars parmi les membres de l’opposition, à la majorité des suffrages exprimés, c’est le conseiller régional d’opposition Pascal Coste (LR) qui la présidera. Une première réunion aura lieu le lundi 8 avril, de 13 heures à 17 heures.

Cette mission pourra s’appuyer sur un premier état des lieux des financements alloués par le Conseil régional mais aussi de l’Union européenne. Cet état des lieux sera ensuite complété par l’étude des financements mobilisés par les Conseils départementaux sur leur proposition dans le cadre du Schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (SRDEII). Il pourra aussi ensuite être complété par l’étude des financements des autres financeurs publics principaux, que sont les Agences de l’eau et l’État.

Contact presse :

Rachid Belhadj 05 57 57 02 75 / presse@nouvelle-aquitaine.fr

Télécharger le communiqué de presse

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