Secteur activité : Artisanat et agroalimentaire
Infographie : gaspillage alimentaire, comment optimiser la distribution des excédents de restauration collective ?
Alors que les situations de précarité alimentaire concernent en France des populations de plus en plus nombreuses (étudiants, travailleurs précaires, familles, retraités…), les politiques publiques actuelles de soutien à l’aide alimentaire ne couvrent pas l’intégralité des besoins. Une étude a permis d’explorer un « nouveau maillon » qui fait le lien entre les cuisines centrales de la restauration collective et les associations d’aide alimentaire pour la distribution des excédents. Analyse du terrain et leviers d’action pour les collectivités territoriales et l’État.

AMI – Mission Régionale Espagne Industries & Innovation
Dans le cadre de l’Eurorégion, la Région Nouvelle-Aquitaine et ses partenaires d’Euskadi-Navarre organisent conjointement une mission économique et d’échanges entre entreprises néo-aquitaines et espagnoles autour de la question de l’innovation industrielle.
Dans le cadre de l’Eurorégion, la Région Nouvelle-Aquitaine et ses partenaires d’Euskadi-Navarre organisent conjointement une mission économique et d’échanges entre entreprises françaises et espagnoles, autour de la question de l’innovation industrielle.
La région Nouvelle-Aquitaine s’appuie pour ce faire sur ses partenaires régionaux – Club des ETI de Nouvelle-Aquitaine, Team France Export Nouvelle-Aquitaine (CCI International Nouvelle-Aquitaine et Business France), les conseillers du Commerce extérieur de Nouvelle-Aquitaine – et travaille conjointement avec l’agence basque de développement des entreprises (SPRI).
Cette mission régionale en Espagne se déroulera en 2 étapes :
PAYS-BASQUE ESPAGNOL pour se connecter avec nos partenaires basques et navarrais et étudier des pistes de collaboration sous le patronage du Président de Région, Alain Rousset qui sera présent.
Au programme : visites d’ETIs industrielles espagnoles, échanges entre pairs, speed-meetings et dîner de gala. Séquences organisées conjointement avec l’agence basque de développement des entreprises (SPRI).
MADRID pour initier ou développer vos courants d’affaires au travers de RDVs B2B individuels adaptés aux besoins de chaque entreprise. Des temps d’échanges collectifs avec les réseaux d’affaires locaux (Cre100do, conseillers du Commerce extérieur de la France en Espagne et une présentation du Ministère de l’Economie et la Compétitivité espagnol, entre autres) viendront compléter les programmes individuels.
Séquences organisées conjointement avec l’Ambassade de France en Espagne.
Quand ?
Du lundi 4 novembre au jeudi 7 novembre 2024.
Le programme prévisionnel est disponible ci-après : urlr.me/fDVjP
NB : possibilité de ne participer qu’à une des deux étapes.
Combien ?
· PAYS-BASQUE ESPAGNOL : cette étape est prise en charge par la Région Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de la coopération avec l’Eurorégion Nouvelle-Aquitaine, Euskadi, Navarre. Hors déplacement individuel et logement.
· MADRID : cette étape est soutenue à 50 % par la Région Nouvelle-Aquitaine. Le reste à charge par entreprise se situera entre 2 500 € et 3 500 €.
Comment candidater ?
10 ETIs et 10 PMEs à fort potentiel pourront participer à ces rencontres.
Cet Appel à Manifestation d’Intérêt se clôturera le 25 juin 2024.
Quelles sont les étapes suivantes ?
1er juillet : annonce des entreprises sélectionnées
15 juillet : définition de vos besoins pour qualifier vos futurs partenaires commerciaux à Madrid
15 septembre : identification par nos partenaires des entreprises espagnoles ciblées
Octobre : Kick-off Régional
Pour candidater, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Les entreprises viticoles et agroalimentaires régionales à l’assaut de New York
Podcast « Manger ou Mieux Manger » : à la rencontre de Louis Merlin, producteur de sel et de fleur de sel Île de Ré IGP

Episode 5 _
MANGER OU MIEUX MANGER
Rencontre avec Louis Merlin, saunier et président de l’Association des producteurs de Sel Marin de l’Île de Ré.
Découvrez le Sel et la Fleur de Sel de l’Ile de Ré à travers ce cinquième épisode captivant, avec Louis Merlin, saunier passionné et président de l’Association des Producteurs de Sel Marin de l’Île de Ré.
🧂Pour Louis, le sel n’est pas juste un produit, c’est une histoire millénaire façonnée par des gestes traditionnels transmis de génération en génération. Son engagement a récemment été récompensé par l’obtention d’une Indication Géographique Protégée, une victoire pour la filière qui rassemble près de 90 producteurs.
🌊Une invitation à plonger dans une expérience sensorielle unique au cœur des marées salantes de l’île de Ré, où ces cristaux bruts, palpables et visibles à l’œil nu, capturent toute la richesse et la véritable essence du terroir rétais.
Cette série de podcasts est initiée par l’Agence de l’Alimentation Nouvelle-Aquitaine.





L’Agence de l’Alimentation Nouvelle-Aquitaine publie son rapport d’activités 2023
La carte des produits néo-aquitains sous signes officiels de qualité et d’origine (SIQO)
L’Agence de l’Alimentation Nouvelle-Aquitaine (AANA) a édité sa dernière carte des produits de Nouvelle-Aquitaine sous signes d’identification de la qualité et de l’origine (SIQO).
la Nouvelle-Aquitaine possède des trésors gastronomiques : on dénombre pas moins de 311 produits, symboles du savoir-faire régional et de l’engagement des producteurs pour protéger et faire reconnaître leur travail.
Les différents labels (AOP, AOC, IGP…) sont une garantie officielle pour le consommateur, d’une origine, d’une qualité ou du respect de l’environnement.
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En savoir plus sur l’Agence de l’Alimentation Nouvelle-Aquitaine (AANA)
L’AANA œuvre en faveur des produits de qualité, issus de nos terroirs et territoires et met en œuvre une stratégie régionale des filières SIQO :
- Grâce au pôle qualité, qui accompagne les filières dans leur démarche de reconnaissance sous SIQO
- Elle développe aussi l’image et la notoriété des produits de la région Nouvelle-Aquitaine auprès des consommateurs et des prescripteurs au niveau local, national et international grâce à une communication dédiée.
- Elle accompagne et promeut collectivement les entreprises agricoles, agroalimentaires, maritimes et viticoles de la région Nouvelle-Aquitaine en France et à l’international grâce à un service spécialisé dans l’accompagnement des entreprises.
[Rédaction du Lab] Les produits sous SIQO face au Nutriscore
Mis en place par le gouvernement français en 2017, le Nutriscore est un système d’étiquetage nutritionnel placé sur le devant des emballages alimentaires destiné à informer sur la qualité nutritionnelle des produits. S’il arrive à convaincre de nombreux pays européens qui l’ont déjà adopté, il subit également de nombreuses critiques. En 2024, son mode de calcul évolue mais ne satisfait toujours pas certains acteurs de produits sous SIQO, injustement pénalisés par le Nutriscore.
Non ciblé mais pourtant impacté
Depuis son application en 2017, le Nutriscore n’en finit pas de déclencher des débats et des controverses avec des produits emblématiques de la gastronomie française qui se voient affubler d’un E rouge, à savoir la plus mauvaise note possible. Leur(s) faute(s) ? Contenir trop de gras, de sel, de sucre ou de sel. Ce Nutriscore avait notamment pour but d’inciter les industriels de l’agro-alimentaire à modifier leurs recettes pour obtenir une meilleure note sur leurs emballages. Mais que peut faire un produit sous SIQO lorsque celui-ci doit respecter scrupuleusement une recette ou un cahier des charges ? La notation vire même à l’absurde lorsqu’il s’agit de noter le sel, évidemment trop salé, ou le beurre qui doit contenir 80% de matière grasse. Malgré une tentative de dialogue des interprofessions et des AOP avec le gouvernement, les acteurs des produits sous SIQO regrettent de ne pas toujours trouver une oreille attentive aux problèmes que leur pose le Nutriscore. Il y a bien eu cette année une évolution de son mode de calcul, mais cela n’a pas suffi à satisfaire les attentes des porteurs d’Indications Géographiques.
Qu’en pensent les professionnels de produits sous SIQO ?
Laurent Chupin, Directeur de l’Association Centrale des Laiteries Coopératives Charentes-Poitou (ACLCCP) qui produisent le beurre Charentes- Poitou AOP, ne se fait guère d’illusions sur les discussions futures : “Nous n’arriverons pas à obtenir l’exemption du Nutriscore pour les produits sous SIQO. Aujourd’hui, l’État français est très focalisé sur cet affichage, et il n’y aura pas de marche arrière. Il faut reconnaître que le Nutriscore a pu avoir des effets positifs sur une typologie de produits ultra-transformés. Nous ne sommes pas la cible, et pourtant nous sommes impactés. Le beurre est gras, certes, mais même le PNNS reconnaît qu’il contient des acides gras que le corps n’est pas capable de produire, indispensables au développement d’un organisme en bonne santé.”.
Une remarque qui rejoint une des principales critiques faites au Nutriscore : il ne tient pas compte des quantités consommées quotidiennement.
Isabelle Chalan, Directrice du Consortium du Jambon de Bayonne, réunissant les opérateurs de la filière Jambon de Bayonne IGP, n’est pas plus optimiste et en veut à ce système de notation inadapté, selon elle, aux produits sous SIQO : “Le Nutriscore est une guerre perdue d’avance. Il y a eu un choix politique qu’il est impossible de discuter puisque personne ne nous écoute : ils ont décidé de mettre un Nutriscore pour dire au consommateur ce qui est bon et ce qui n’est pas bon, sans parler nulle part d’équilibre alimentaire. Il s’impose partout, va devenir obligatoire et je comprends par ailleurs ses bienfaits sur certains produits. Mais attention : combien de fois allez-vous manger du jambon de Bayonne dans l’année ? La note occulte notre cahier des charges, la RSE, et le consommateur ne retiendra que le prix in fine.”
Le consommateur saura-t-il faire la part des choses ? Les professionnels veulent le croire, mais ne disposent pas encore de données sur l’impact du Nutriscore sur leurs ventes.
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Pour aller plus loin…
Nutri-Score : le point sur les nouveautés 2024 : https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2024/nutri-score-le-point-sur-les-nouveautes-2024
La Direction générale de l’alimentation présente son rapport d’activité 2023
Pour les agents de la Direction générale de l’alimentation (DGAL), en administration centrale comme en services déconcentrés, l’année 2023 a été jalonnée de nombreux défis et temps forts, au service des citoyens et des consommateurs, pour une alimentation saine, de qualité et respectueuse de l’environnement.
Création de la Laiterie Terre de Sèvre
La Coopérative Laitière de la Sèvre annonce la création de la Laiterie Terre de Sèvre, fruit de son association avec les coopératives Terra Lacta, Océalia, la laiterie de Pamplie, Sèvre & Belle Céréales Appro, Cap Faye et Kataoka. Cette co-entreprise assure la pérennité de la production laitière, préserve les 160 emplois de ses sites d’Echiré et de Celles-sur-Belle et valorise la rémunération des producteurs.
La Laiterie Terre de Sèvre, projet de filière et de territoire, bénéficiera des synergies entre ses partenaires tant sur le plan de la collecte de lait que sur le plan commercial ou encore industriel. Compétitivité, développement en France et à l’international et excellence constituent la feuille de route de cette nouvelle société.
Les beurres Charentes-Poitou AOP emblématiques Echiré, Sèvre & Belle, Atelier de la Sèvre, le lait UHT et le fromage de chèvre au lait cru AOP sont issus de la collecte du lait de chèvre et de vache d’une centaine d’exploitations laitières.