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Appel à projet Promotion et développement des filières agricoles de qualité 2025

L’appel à projet Promotion et développement des filières agricoles de qualité, dans sa version 2025, est ouvert.

Le dépôt dématérialisé des dossiers sur l’outil Mes Démarches en Nouvelle Aquitaine ne sera possible qu’à partir du 3 février 2025, et que la date limite de dépôt du dossier est le 07 mars 2025.

Pour répondre aux attentes sociétales, aux besoins des consommateurs et aux exigences du marché, la Région Nouvelle-Aquitaine a mis en place un dispositif destiné à accompagner les filières agricoles dans la promotion de leurs produits sous signes d’identification de la qualité et de l’origine (SIQO).

Période de l’appel à projets :

  • Début : Lundi 3 février 2025
  • Fin : Vendredi 7 mars 2025
    Thématique : Agriculture, Agroalimentaire, Forêt

Objectifs :
Cet appel à projets vise à renforcer la reconnaissance des produits de qualité de Nouvelle-Aquitaine, afin de valoriser toute la chaîne régionale, et en particulier les exploitations agricoles. Il s’agit également de répondre aux exigences européennes et aux attentes des consommateurs en matière de qualité alimentaire, de santé, de durabilité des productions agricoles et de bien-être animal. Les initiatives soutenues auront pour mission de faire connaître les spécificités des produits SIQO et d’encourager leur consommation.

Actions éligibles :

Seuls les frais externes sont pris en compte, c’est-à-dire ceux facturés directement au bénéficiaire de l’aide, tels que :

  • L’organisation ou la participation à des salons, qu’ils soient professionnels ou grand public,
  • La mise en œuvre de campagnes de communication sur différents supports,
  • L’animation sur les lieux de vente ou lors d’événements, réalisée par des producteurs ou des professionnels,
  • La production de goodies,
  • Les produits destinés à la dégustation,
  • La création ou refonte de sites internet non marchands.

Bénéficiaires :

  • Les organismes de défense et de gestion (ODG) des SIQO et leurs regroupements,
  • Les interprofessions liées à un régime de qualité éligible à cette mesure et leurs regroupements,
  • Les collectifs composés majoritairement d’opérateurs en agriculture biologique.

Vous trouverez sur le site Europe en Nouvelle Aquitaine, via le lien indiqué ci-dessous, l’ensemble des informations et documents en lien avec cet appel à projet :

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Notre Eau, Notre Avenir : une campagne unique en France

Une campagne régionale pour valoriser l’eau et l’agriculture

Depuis fin septembre, une initiative ambitieuse s’est déployée dans les régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. Cette campagne d’affichage investit les lieux du quotidien : gares, transports en commun, salons professionnels et espaces publics. L’objectif ? Sensibiliser les citoyens au rôle clé de l’eau dans l’agriculture et à ses multiples retombées positives pour les territoires.

Mettre en avant les pratiques agricoles durables

La campagne met en lumière des innovations agricoles qui préservent une ressource essentielle : l’eau. Elle démontre comment une gestion raisonnée de cette ressource peut devenir un atout pour les territoires en renforçant la qualité des produits locaux. L’accent est également mis sur les modèles agricoles capables d’allier performance économique, responsabilité sociale et respect de l’environnement.

En sensibilisant le grand public à ces enjeux, cette action vise à renforcer le lien entre les citoyens, l’agriculture, l’alimentation et la vitalité des territoires. Elle s’adresse à un public varié, comprenant les consommateurs, les agriculteurs, les scolaires et les décideurs socio-économiques.

Un engagement collectif pour l’avenir

Les agriculteurs, conscients de l’importance de préserver l’eau pour le bien commun, s’investissent dans une dynamique de progrès. Ce message est porté par un site internet dédié, qui présente des témoignages et des exemples concrets d’initiatives agricoles dans le grand Sud-Ouest.

Cet espace digital offre une vitrine aux actions vertueuses menées localement, rappelant à chacun que la préservation de l’eau est l’affaire de tous.

Un pacte pour une agriculture durable

Cette campagne s’inscrit dans le cadre du Pacte d’engagement pour la transition agroécologique, un projet porté par une collaboration entre les services de l’État, l’Agence, les Régions, les Chambres d’agriculture, les coopérations agricoles et l’INRAE.

Ce pacte soutient une agriculture à la fois compétitive, respectueuse de l’environnement et socialement responsable. Il valorise les efforts des acteurs locaux qui œuvrent à construire un modèle agricole durable et garant d’une alimentation saine pour les habitants.

Une agriculture au cœur des territoires

En mettant en lumière les initiatives exemplaires de la Nouvelle-Aquitaine et de l’Occitanie, cette campagne démontre qu’un équilibre est possible entre développement agricole, préservation des ressources naturelles et bien-être des populations.

Elle invite chacun à réfléchir à son rôle dans ce défi collectif et à reconnaître les agriculteurs comme des acteurs essentiels du progrès environnemental et social.

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Taille de la vigne : des vidéos tuto en 6 langues

À l’initiative du PNDV (Plan National Dépérissement du Vignoble) et de la MSA, sept vidéos pensées pour les tailleurs non francophones sont mises à la disposition de tous sur Youtube.
Ces capsules sont traduites en 6 langues (voix et sous-titres). Elles rappellent les notions indispensables pour une taille respectueuse des flux de sève, dans de bonnes conditions et en sécurité :

7 vidéos de 1min30 pour les essentiels de la taille vertueuses :

– Pourquoi tailler la vigne ?

– Comment lire le pied ?

– Comment respecter les flux de sève ?

– Le geste vertueux

– En toute sécurité (3 vidéos)

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[Rédaction du Lab] Le crémant de Bordeaux sortira-t-il le vignoble girondin de la crise ?

Le crémant de Bordeaux peut-il sauver l’Entre-Deux-mers et permettre une sortie de crise du vignoble bordelais ? Avec une croissance à deux chiffres, l’effervescent local suscite de nombreux espoirs. S’il permet à certains vignerons de sortir la tête de l’eau, il ne devrait cependant pas, à lui seul, sauver la production dans l’entre-deux-mers, et son impact sur l’ensemble du vignoble bordelais reste minime.

Explications avec Dominique Furlan, vigneron coopérateur à la cave Louis Vallon (130 adhérents, 1 200 hectares), dont il est le président du conseil d’administration, et qui produit pour moitié du crémant de Bordeaux. Cette coopérative s’appuie commercialement sur le groupe Bordeaux Families. Dominique Furlan est également président de la section des crémants de l’O.D.G. Bordeaux.

Le crémant de Bordeaux peut-il sauver la production en Entre-deux-Mers et permettre une sortie de crise pour le vignoble bordelais ?

La croissance que connaît le crémant de Bordeaux est un motif d’espoir dans cette crise que traverse le vignoble bordelais, mais elle ne suffira pas pour le sauver. On ne pourra pas faire 100 % de la production en crémant, mais cela peut donner une bouffée d’oxygène à ceux qui sont déjà impliqués dans ce marché. Il ne faut pas oublier que Bordeaux, c’est 75 % de vins rouges, et cela ne se change pas d’un simple claquement de doigt. Mais c’est vrai que pour certains producteurs de l’entre-deux-mers, ce serait une catastrophe de ne pas avoir le crémant.

La forte croissance de l’appellation pourrait probablement inciter de nombreux vignerons à se lancer dans le crémant. Est-ce une bonne idée ?

Ceux qui veulent se lancer dans le crémant aujourd’hui doivent être certains de trouver un débouché, car cela coûte très cher en termes de main-d’œuvre et de stockage. Oui, les effervescents fonctionnent, mais il faut avoir la capacité de les commercialiser, et il faut bien le faire ! Il faut avoir des compétences et un certain recul sur la qualité que l’on est capable de donner au vin. C’est donc un espoir pour ceux qui sont déjà engagés, mais pour les nouveaux producteurs, il faut qu’ils soient très prudents.

 Existe-t-il une stratégie de communication de la filière pour continuer à valoriser les crémants sur le marché, afin de les distinguer de leurs concurrents ?

Au niveau des interprofessions, nous essayons de sensibiliser les élus, nous nous rendons dans les communes pour leur montrer que nous produisons des bulles de qualité dans la région. Mais il n’y a pas de stratégie de communication spécifique qui se distingue des bordeaux rosés, clairets, rouges ou blancs. Concernant la stratégie commerciale, nous avons une stratégie de valorisation. Certaines cuvées passent plus de temps sur lattes, ce sont des produits plus coûteux, mais dont le prix est justifié. Nous nous intéressons grandement au secteur CHR, surtout pour nos marques phares comme Louis Vallon, uniquement distribuée chez les cavistes et en restauration. Mais nous ne pourrons pas nous passer de la grande distribution, car elle reste la vitrine essentielle auprès des consommateurs et celle qui écoule le plus de volume.

 Le “Bordeaux-bashing”, si fréquent auprès d’une certaine génération de consommateurs, ne risque-t-il pas de nuire au développement du crémant de Bordeaux ?

Nous ne sommes pas du tout inquiets à ce sujet, car le monde des vins tranquilles est bien distinct de celui des effervescents. Le dynamisme de l’appellation le prouve, contrairement aux vins rouges tranquilles de Bordeaux, qui sont dans une situation catastrophique.”

La cave Louis Vallon, dont vous êtes le président du conseil d’administration, compte-t-elle augmenter sa production pour satisfaire la demande ?

Notre outil est calibré pour produire 40 000 à 45 000 hectolitres de vin de base, nous ne pouvons pas faire plus. Nous devons d’abord absorber les amortissements de tous les investissements que nous avons réalisés au cours des 10 dernières années avant de réfléchir à une nouvelle expansion. Une fois que nous aurons terminé de rembourser et si le marché continue de croître, nous envisagerons certainement de nous agrandir.

Malgré sa croissance à deux chiffres, le crémant de Bordeaux ne représente qu’une toute petite partie du vignoble bordelais : 910 hectares sur 111 400 hectares de vignoble toutes AOC confondues. Trop peu donc pour sortir le vignoble bordelais de la crise qu’il traverse, et sûrement insuffisant pour changer la dynamique de la sous-région viticole de l’entre-deux-mers, pourtant majoritairement productrice de crémant et actuellement en grande difficulté. Cependant, le développement important de la filière crémant a déjà permis de sauver certaines exploitations et continuera d’en sauver d’autres, si la croissance se maintient.


Aussi dans ce dossier spécial crémant :

Le crémant de Bordeaux, la bulle qui monte, qui monte…

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DOSSIER CREMANT DE BORDEAUX

Avec son cahier des charges créé en 1990, le crémant de Bordeaux est une jeune appellation sur le marché des effervescents. Bénéficiant du succès grandissant des vins effervescents comme le Prosecco ou le Cava, le crémant de Bordeaux affiche des taux de croissance records. Présentation d’un petit nouveau qui a quelques belles années devant lui.

Le crémant de Bordeaux, c’est quoi ?

Produit en blanc et en rosé selon une méthode dite traditionnelle (double fermentation, une en cuve et l’autre en bouteille), le crémant de Bordeaux est une création récente au regard des autres crémants français tels que ceux de Bourgogne, de Loire et d’Alsace, dont le cahier des charges est reconnu depuis le milieu des années 1970. On le produit à 80 % en blanc, à partir des cépages sémillon principalement, mais aussi d’ugni-blanc, de muscadelle et très peu de sauvignon blanc ; et donc 20 % en rosé à partir des cépages merlot et cabernet franc, côt et cabernet sauvignon à la marge.


C’est très difficile de comparer le crémant de Bordeaux aux autres crémants, car ils sont tous différents de par la diversité des cépages et des terroirs. Mais on peut dire que le crémant de Bordeaux se distingue par sa fraîcheur et sa vivacité. On recherche à la fois une maturité technologique et une acidité phénologique, donc on récolte les raisins très tôt et on les presse directement.”

Dominique Furlan, vigneron coopérateur, président du conseil d’administration de la cave Louis Vallon et président de la section des crémants de l’O.D.G Bordeaux

À noter que, comme pour le champagne, il est possible de faire du crémant de Bordeaux blanc avec des raisins noirs (c’est ce que l’on appelle des blancs de noirs), ce qui donne une typicité toute particulière aux vins. Une proportion très importante des crémants de Bordeaux est produite dans la sous-région de l’entre-deux-mers, enserrée entre la Garonne et la Dordogne. On en produit également de façon plus confidentielle dans le Blayais. “On pourrait produire du crémant dans l’ensemble de la Gironde,” précise Dominique Furlan. “Encore faut-il avoir des terroirs qui s’y prêtent, avec des rendements plutôt généreux et des terres profondes, comme des terres de plaines, pour que la vigne puisse se nourrir abondamment.”

Une croissance à deux chiffres

Depuis 4 à 5 ans, le crémant de Bordeaux profite d’un engouement très net des consommateurs pour les vins effervescents, notamment pour le prosecco. En grande distribution, les ventes de crémant de Bordeaux progressent de +23 % en volume et de +30 % en valeur sur les huit premiers mois de 2024 par rapport aux huit premiers mois de 2023. C’est la progression la plus significative de l’ensemble de la famille des crémants en France. Conséquence : la production est passée de 30 000 hectolitres à 120 000 hectolitres. Les volumes ont donc été multipliés par quatre en cinq ans. Une performance qui s’explique notamment par le rapport qualité-prix remarquable du crémant de Bordeaux. Quand le prix moyen du prosecco en grande distribution est de 6,99 euros, celui du vouvray à 6,78 euros, le prix moyen du crémant de Bordeaux est de 6,40 euros, soit bien en dessous des prix de ses concurrents directs.

Dominique Furlan revient sur cette formidable ascension : “Cela fait presque 10 ans qu’on réfléchit à davantage développer le crémant. D’origine italienne, je regardais attentivement ce qu’il se passait de l’autre côté des Alpes avec le prosecco. Avec le directeur de l’époque, nous avons convaincu le conseil d’administration de miser sur le crémant pour se diversifier et se distinguer de la concurrence. On ressentait déjà que le marché était en train de monter, mais il fallait y croire car le crémant de Bordeaux demande beaucoup d’investissement en termes de récolte (ramassage manuel) et de stockage (élevage long). On est très heureux d’avoir pris le train en marche, car aujourd’hui, ça sauve notre exploitation.”

Alors, le crémant de Bordeaux réglera-t-il à lui seul la crise du vignoble bordelais et sauvera-t-il l’entre-deux-mers ? Ce n’est peut-être pas si simple. À suivre…


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Aide nationale à la réduction définitive du potentiel viticole suite aux conséquences de l’agression de la Russie contre l’Ukraine

L’aide s’élève 40 000 par hectare arraché

Le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt (MASAF) met en place un dispositif d’aide exceptionnelle pour la réduction de potentiel de production viticole, afin de répondre aux difficultés économiques des exploitations viticoles affectées par les conséquences de l’agression de la Russie contre l’Ukraine.

En parallèle de la seconde vague d’aide mise en place par l’Etat et le CIVB en Gironde, cette nouvelle aide s’adresse à la France entière et est dotée d’une enveloppe de 120 millions d’euros.

La télédéclaration pour le dépôt des demandes d’aide exceptionnelle pour la réduction de potentiel de production viticole est ouverte du 15/10/2024 jusqu’au 13/11/2024 à midi.

Après le 13/11/2024 : les travaux d’arrachage et la déclaration au CVI doivent être réalisés le 02/06/2025 au plus tard.

La télédéclaration pour le dépôt des demandes de paiement (DP) sera ouverte du (date à préciser) au 03/06/2025 à midi.

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