Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Jean-Pierre Raynaud, vice-président en charge de l’agriculture, et Virginie Lebraud, conseillère régionale en charge de l’agriculture biologique, visiteront la ferme bio « La Métairie de la Tonnelle » de Vincent David, ce mardi 8 novembre à 15h à Port d’Envaux, en Charente-Maritime (12, rue du cadran). Il s’agit d’une ferme bio d’élevage bovin, en 100 % prairie naturelle. L’objet de la visite est de valoriser l’agriculture biologique qui est très présente en Nouvelle-Aquitaine, avec une grande diversité de filières. Depuis 2018, la région occupe la deuxième place au niveau national en surface et en nombre d’exploitations en agriculture biologique : 378 000 ha, et plus de 9 000 exploitations, soit près de 15 % des exploitations agricoles de la Nouvelle-Aquitaine. En 6 ans, les surfaces conduites avec ce mode de production ont doublé et atteignent aujourd’hui près de 10 % de la surface agricole utile (SAU) néo-aquitaine. Les bénéfices de l’agriculture biologique sont indéniables pour la restauration de la qualité des milieux naturels. Elle contribue à l’amélioration de la qualité de l’eau et des sols, à la préservation de la biodiversité et à la création d’emplois. Elle contribue également à la diversité de l’alimentation par la rotation des cultures qu’elle implique. C’est pourquoi, dès 2017, la Région a conclu un PACTE d’ambition régionale pour le développement de l’agriculture biologique avec la profession agricole et l’Etat. Cette orientation politique a été confirmée au travers de Néo Terra, la feuille de route du Conseil régional en faveur de la transition énergétique et écologique votée en 2019. Après une croissance de la consommation nationale à deux chiffres pendant de nombreuses années, la consommation a marqué le pas en 2021 dans un contexte de ralentissement de la consommation alimentaire globale en France. C’est dans cette conjoncture qu’Alain Rousset et Jean-Pierre Raynaud annonceront qu’une aide exceptionnelle de 16 millions d’euros permettra de poursuivre, une année de plus, l’aide au maintien à l’agriculture biologique. Elle sera réservée aux agriculteurs, spécialisés en agriculture biologique, et qui maintiennent ce mode de production vertueux. Cette aide est abondée par la Région et l’Union européenne (FEADER) et sous réserve du vote favorable des élus régionaux qui seront réunis en Commission permanente ce lundi 7 novembre à Poitiers.
Grâce au pouvoir des « Millennials » et de la génération Z, le marché du vin en Chine devrait quasiment doubler d’ici 2026. Ils disposent d’un « pouvoir d’achat considérable » et seraient en train de remodeler le marché chinois du vin, dont la valeur se chiffre en milliards d’euros.
En devenant la principale cohorte de consommation, les jeunes vont impulser l’expansion du marché du vin dans son ensemble et la consommation par habitant au cours des cinq prochaines années, selon un nouveau rapport de la société de données et d’analyse GlobalData.
Séminaire ISVV « Vins & Environnement » #5 : Mildiou de la vigne L’ISVV vous invite à la 5ième édition de son séminaire « Vins et Environnement », organisé en partenariat avec Inno’vin !
La thématique portera sur « le mildiou de la vigne : les contaminations primaires sont-elles d’importance secondaire ? »
– Mercredi 10 novembre, 14h30-17h, à Bordeaux Sciences Agro –
Le retrait de nombreux produits de traitement efficaces contre le mildiou de la vigne et la succession d’années favorables au développement réitéré de fortes épidémies interrogent sur les limites actuelles des stratégies de lutte contre la maladie : centrées sur le contrôle des contaminations pendant la saison culturale, elles visent essentiellement la phase asexuée du pathogène.
Mais que savons-nous de la phase sexuée hivernale ? Quel rôle jouent les organes de conservation du pathogène dans l’initiation et le développement des épidémies ? Comment limiter la production d’inoculum primaire capable de se conserver plusieurs années dans les parcelles ? La gestion de l’inoculum est-elle en mesure de faire évoluer nos approches de protection de la vigne ?
A la lumière des derniers résultats des programmes de recherche, nous discuterons la possibilité de renforcer la prévision des risques et de promouvoir des approches de lutte fondées sur la prévention.
PROGRAMME
Interventions de :
François Delmotte, Directeur de recherche à INRAE, spécialiste en génétique des populations et pathologie des plantes
Marc Raynal, Ingénieur à l’IFV, animateur de l’UMT SEVEN, spécialiste de l’épidémiologie et de la viticulture de précision
Débat composé avec la salle et la participation de :
Carine Magot, Responsable du service vignes, Vignerons de Buzet
Patrick Vasseur, Viticulteur à Morizès et Vice-président de la Chambre d’Agriculture de Gironde
Pascal Philip, Ancien chef de culture des Château Clarke, Malmaison et Peyrelebade Odilon
Les inscriptions sont gratuites et obligatoires ! Le pass sanitaire est obligatoire pour pouvoir assister au séminaire en présentiel. Il vous sera demandé à l’entrée. LIEU : Bordeaux Sciences Agro, Amphi Joseph Courau (1 cours du Général De Gaulle, 33170 Gradignan) Possibilité également d’assister au séminaire en distanciel sur inscription, retransmission en direct.
+ de 70 rendez-vous en Nouvelle-Aquitaine (visites de fermes et d’entreprises, visio-conférences) :
Pour découvrir le mode de production biologique, les innovations et les perspectives.
Pour rencontrer et échanger avec des producteurs, des opérateurs économiques et des techniciens.
Pour qui ? Pour les professionnels de l’agriculture.
Où et quand ? Dans toute la région Nouvelle-Aquitaine, tout au long du mois de novembre 2022. Programme à découvrir sur www.moisdelabio.fr
Qui organise ? Cet événement professionnel est organisé conjointement par Bio Nouvelle-Aquitaine, les Chambres d’agriculture de Nouvelle-Aquitaine, Interbio Nouvelle-Aquitaine, et l’ensemble de leurs partenaires dans les actions de développement des conversions à l’agriculture biologique. Avec le soutien de l’Union européenne et la Région Nouvelle-Aquitaine.
Une enquête de l’administration révèle qu’un quart des accidents du travail grave impliquent l’utilisation de tracteurs et enjambeurs. Quelques 45 décès annuels sur le lieu de travail impliquent une machine.
Le risque zéro n’existe pas. Les récents drames nous l’ont encore malheureusement rappelé cette année. L’audit interne du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) le rappelle dans une note publiée ce 28 octobre 2022. Devant proposer de nouvelles mesures pour améliorer la prévention des risques professionnels en agriculture, l’administration pointe…
Dés le début d’année prochaine, les coiffes emblématiques en aluminium vont commencer à être remplacées par des coiffes en papier, plus durables. Cette solution proposée par le syndicat général des vignerons de Champagne permettra aussi de contourner les difficultés d’approvisionnement en aluminium.
Si les termes « loi Evin » sonnent de façon familière à l’oreille des professionnels de la filière vitivinicole, il n’est pas toujours simple pour eux d’en maîtriser toutes les subtilités, afin de faire de la publicité autour de leurs vins en toute légalité.
Consciente de cette réalité, Vin & Société s’est associée aux Brasseurs de France, à la Fédération Française des Spiritueux, ainsi qu’à la Fédération Française des Vins d’Apéritif dans le cadre de sa contribution au Plan National de Santé Publique « Priorité Prévention », afin de mettre à disposition de ces derniers une formation en ligne gratuite à même d’apporter les rudiments pour se conformer à la loi Evin.
Cette formation s’adresse prioritairement aux professionnels des filières des boissons alcoolisées, mais n’en reste pas moins accessible à tous ceux qui souhaitent mieux connaitre les rouages de la loi Evin : les professionnels du secteur de la publicité, du marketing ou encore les étudiants.
Avec un score moyen de 47 points sur 100, le digital s’est installé dans le quotidien des acteurs du vignoble français, mais de véritables marges de progrès existent.
Vin & Société dévoile les résultats d’un baromètre qui offre un état des lieux de la digitalisation sur l’ensemble des étapes allant de la viticulture à la vente de vin. Ce baromètre permet d’évaluer pour la 1ère fois la maturité digitale des acteurs qui opèrent dans le vignoble français (90% des répondants sont des exploitants viticoles).
Malgré la crise sanitaire qui a affecté les ventes de produits pour CHR, le marché japonais des boissons alcoolisées présente une réelle opportunité pour les entreprises françaises.
La France demeure le 1er fournisseur du Japon en valeur avec 55 % de parts de marché parmi les vins importés tranquilles et effervescents confondus pour 508 M EUR en 2020.
Le Japon est le 5e client de la France en valeur, avec des prix moyens plus élevés que le reste du monde.
Le 1er février 2019, l’Accord de Partenariat Économique (APE) conclu entre le Japon et l’Union européenne est entré en vigueur. Il s’agit d’un accord historique, qui facilite les importations de vins :
– Les droits de douane sur les vins tranquilles et effervescents sont éliminés. – L’Accord prévoit un chapitre spécifique sur le vin, visant à lever les obstacles non tarifaires qui subsistaient. – Le Japon reconnaît plus de 50 indications géographiques françaises. – Les règlementations liées à la composition et à l’étiquetage des produits demeurant éloignées de celles pratiquées en Union européenne, l’importateur japonais joue un rôle essentiel dans la mise en conformité des produits et collabore étroitement avec l’exportateur sur ce point.
Retrouvez tous les détails dans la synthèse réglementaire ci-dessous :