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Les Goûts du cœur : 5 lauréats de la région dévoilés

Les Goûts du Coeur sont organisés par l’Institut du Goût Nouvelle-Aquitaine (IGNA) dans le cadre des Sentinelles du Goût : ces trophées permettent de mettre en lumière des producteurs et des artisans de la région pour leurs pratiques et leurs savoir-faire de haute qualité.

« Manger est un acte citoyen et culturel »

Jean-Baptiste Cazenave, Vice-Président de l’IGNA

Les missions de l’Institut

Le goût est au coeur des missions de l’IGNA : il est propre à chacun et doit s’affranchir des règles du marketing. Ce qui importe, c’est le plaisir, le contexte de la dégustation, le lieu, le paysage, et tout autre élément qui modifie la perception que l’on a d’un produit. En parallèle, il y a une volonté de soutenir les producteurs locaux et de porter une attention particulière à l’environnement.

L’IGNA se donne 3 missions :

  • Éduquer au goût et à l’alimentation tous les publics dont les scolaires. Former, démontrer, communiquer et animer sont les outils de la prise de conscience du consommateur du fait qu’acheter un aliment est un acte citoyen.
  • Repérer et identifier des savoir-faire traditionnels en voie de disparition afin d’aider dans leur connaissance et assurer la pérennité et la transmission de cette méthode de production.
  • Aider et sensibiliser le grand public dans la découverte ou la redécouverte de son patrimoine culinaire sur le territoire.

L’association engage des actions dans le but d’éveiller les consciences et de donner les clés à chacun pour choisir son produit en toute conscience et en toute connaissance.

Les Sentinelles du Goût

C’est dans le cadre des Sentinelles du Goût que les Goût de Coeur sont organisées avec les étudiants de l’Université Bordeaux Montaigne.

Les étudiants ont désigné 5 lauréats de 5 départements pour faire connaître ces artisans, agriculteurs et éleveurs au travers de leur savoir-faire.

Les lauréats des Goût du Coeur

Les Huîtres Margo, à La Teste de Buch

Les Maraîchers de l’Aubrecay à Nieul sur mer, tiers-lieu de production de fruits et légumes

Le Domaine du Moulin Authier à Coussac-Bonneval, lieu d’élevage de truites et d’accueil touristique

La Maison Gastellou à Saint-Jean-Le-Vieux, éleveur de cochons & charcutier, également propriétaire d’une fabrique de gâteaux basques

Terre de Beaulieu, boulanger-agriculteur avec l’exploitation céréalière et légumière en Dordogne à Mareuil-en-Périgord, et la boulangerie dans le centre de Bordeaux

Félicitation à tous les lauréats !


Pour en savoir plus sur l’IGNA : https://institutdugoutnouvelleaquitaine.fr/

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[Rédaction du Lab] L’Agneau de lait des Pyrénées veut plaire aux Français  

Produit unique en France mais peu connu, l’Agneau de lait des Pyrénées tente de convaincre les consommateurs hexagonaux depuis l’obtention du label rouge en 1992, puis de l’IGP en 2012. C’est en Espagne que le produit connaît le succès depuis des décennies, où il est un produit apprécié lors des fêtes de fin d’année.  

Un agneau solidement implanté dans son terroir 

Quel autre agneau que celui des Pyrénées peut se vanter d’être élevé en France depuis plus de 7000 ans ? Pratique plurimillénaire qui a permis aux populations du nord-ouest des Pyrénées d’être habillées et nourries (de lait, de fromage ou de viande), l’élevage ovin dans cette région a une longue et riche histoire qui n’a cessé d’évoluer à travers les besoins des hommes. Un temps très apprécié pour sa viande, c’est pour le lait des brebis qu’après la Seconde Guerre mondiale on augmente considérablement les cheptels d’agneau des Pyrénées. Le lait est utilisé pour la production du fromage AOP Ossau-Iraty, dont l’agneau de lait tient un rôle central : en tétant sa mère durant le premier et seul mois de son existence, il lance la lactation de la brebis qui va ainsi continuer à produire du lait pendant 6 à 8 mois. Abattu au bout d’un mois, l’agneau de lait des Pyrénées va ainsi avoir une carcasse de sept kilos, contre vingt kilos pour un agneau consommé habituellement en France.  

Un produit d’exception apprécié de l’autre côté des Pyrénées 

Issu de trois races ancestrales (basco-béarnaise, manech à tête noire, manech à tête rousse), l’agneau de lait des Pyrénées est un produit unique, élevé sans aucun traitement, et nourri exclusivement au lait de brebis par tétée au pis. En Espagne, il est très apprécié car l’agneau de lait est un produit consommé lors des fêtes de fin d’année. Les éleveurs se sont adaptés à cette consommation saisonnière frontalière, mais ont vu le débouché français s’amenuir considérablement. Afin de relocaliser la commercialisation et de redonner ses lettres de noblesse à ce produit en France, les éleveurs se sont structurés pour obtenir le label rouge (1992), puis l’IGP en 2012 (dossier qui a commencé à se monter au début des années 2000). Aujourd’hui, ce sont 600 éleveurs qui sont engagés dans la démarche, regroupés dans 4 coopératives. Ils produisent 140 000 agneaux éligibles au cahier des charges, mais dont seulement 22 000 sont labellisés, car une partie importante des agneaux élevés partent en Espagne pour être abattus là-bas, et ne bénéficient donc pas de la labellisation.  

Objectif : développer le marché français 

« La situation économique de l’agneau de lait des Pyrénées n’est pas mauvaise, mais précaire » estime David Carpentier, responsable de l’Association Régionale des Éleveurs Ovins Viande et Lait d’Aquitaine. « C’était l’objectif de l’IGP de sortir de cette précarité et ça l’est toujours. C’est déjà bien d’être passé de 0 à 20 000 animaux labellisés, mais on doit faire mieux sur le marché français qu’on a du mal à développer. » Pour davantage faire parler de l’agneau de lait des Pyrénées, plusieurs événements sont prévus en 2024 : il y aura « la Battle des Chefs » du 29 janvier à la première semaine de mars qui vise à valoriser le produit à travers les recettes de restaurateurs en France et en Belgique ; ainsi que le développement du site de vente en ligne qui regroupe tous les éleveurs de la filière, et propose aux consommateurs des livraisons en point de retrait pour Pâques et à domicile toute l’année. 

L’AANA a remporté cette année un projet ENJOY, IT’S FROM EUROPE. Ce programme Européen de promotion vient en aide au secteur agro-alimentaire pour financer des campagnes d’information et de promotion. Ce projet « Eurofoodart » a pour but de valoriser et promouvoir sur 3 ans les filières Armagnac AOC, la viande Limousine IGP  (le veau, l’Agneau et le Porc) et l’Agneau de Lait des Pyrénées IGP. Ces produits seront accompagnés de produits de Wallonie en Belgique représenté par l’APAQ-W, au total, 16 produits AOP et IGP sont concernés.

Plus d’information et drive de l’Agneau de Lait des Pyrénées sur : www.agneaudelaitdespyrenees.com 

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Le 1er hackathon pour mettre l’IA Générative au service de l’Agriculture

Comexposium, en partenariat avec La Ferme Digitale, a décidé de relever un défi ambitieux au Salon International de l’Agriculture Professionnelle (SIA’Pro) en lançant le Hackathon GAIA (Generative Artificial Intelligence for Agriculture), une première mondiale !

Prévu les 26 et 27 février 2024, cet événement vise à mobiliser 8 équipes sur place et toutes celles intéressées à distance pour concevoir des POC (Proof of Concept) en 2 jours après s’être entrainé sur GAIA MISTRAL à partir du 29 janvier 2024.

L’objectif est de développer des solutions novatrices pour accompagner les agriculteurs, leurs organisations, les écoles et les centres de formation sur des enjeux cruciaux liés à l’avenir de l’agriculture.

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Podcast « Manger ou Mieux Manger » : à la rencontre de Bertrand Guérin, agriculteur et producteur de marrons Périgord-Limousin

Episode 4 _

MANGER OU MIEUX MANGER

Dans ce captivant podcast, plongeons au cœur de la Dordogne pour découvrir l’univers de Bertrand Guérin, un passionné et agriculteur émérite. 

🌰 Spécialisé dans la production de Marrons Périgord-Limousin, arborant le prestigieux Label Rouge, Bertrand nous dévoile les coulisses de son exploitation garantissant une qualité exceptionnelle à ses produits.

🚜 En tant que président de l’union interprofessionnelle de la châtaigne du Sud-ouest, il nous ouvre les portes de sa ferme, offrant un aperçu privilégié du travail acharné et de la dévotion nécessaires pour cultiver ces délices régionaux. Une véritable immersion au cœur de l’agriculture authentique et de la passion pour des produits d’exception.

Un podcast réalisé par Podcastine et initié par l’Agence de l’Alimentation Nouvelle-Aquitaine.

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[Rédaction du Lab] Panorama des races bovines de Nouvelle-Aquitaine 

Par la rédaction du Lab Alimentation

La région Nouvelle-Aquitaine compte quatre grandes races bovines : la limousine, la parthenaise, la bazadaise, la blonde d’Aquitaine. Comment se porte l’élevage de ces races aux caractéristiques si différentes ? Suscitent-t-elles l’appétit des consommateurs et l’intérêt des éleveurs ? Quelle actualité pour ces filières ? Quelques éléments de réponses avec ce panorama. 

La Limousine 

Deuxième race allaitante française derrière la Charolaise avec 1 100 000 vaches, constituant un herd-book de 100 000 vaches contrôlées et 75 000 inscrites au livre généalogique, la race limousine est une race incontournable de l’élevage français. Elle fut la première race bovine en France à bénéficier d’une certification label rouge depuis 1989, et donne une viande peu grasse, goûteuse et tendre. Aujourd’hui, la limousine est plutôt épargnée par la baisse des effectifs au niveau national (entre 0 et 2% de baisse), contrairement à sa rivale la Charolaise dont les effectifs ont chuté de 12 à 13% ces dix dernières années. Selon Olivier Lasternas, éleveur en Dordogne et président du herd-book limousin : « Cela s’explique par des efforts qui ont été faits sur les signes officiels de la qualité, de n’avoir qu’un seul label racial et d’avoir érigé la race limousine comme la race moderne, facile à élever : facilité de vêlage, bonne valorisation en termes de rendements bouchers et de finesse d’os. Grâce à tout ça, la race limousine a tendance à maintenir ses effectifs. » 

La Parthenaise 

Originaire des Deux-Sèvres, de Vendée et du Maine-et-Loire, la parthenaise est une ancienne race laitière devenue race à viande. Les fibres des muscles assez courtes confèrent à cette viande peu grasse une tendreté toute particulière. Dotée d’os très fins et d’un excellent développement musculaire, la parthenaise présente un fort rendement, la plaçant même devant la charolaise. Ces nombreuses qualités la rendent attractive auprès des bouchers : la race se porte bien avec 52 000 naissances par an environ et 1723 élevages qui travaillent avec la parthenaise à travers 77 départements. Des chiffres stables dans un contexte où les cheptels diminuent. À noter également que pour la première fois cette année au Salon International de l’Agriculture, il y aura une catégorie « parthenaise » au Concours Général Agricole.  

La Blonde d’Aquitaine 

La race Blonde d’Aquitaine résulte du regroupement, en 1962, de trois rameaux de bovins blonds (Garonnais, Quercy et Blond des Pyrénées) peuplant le sud-ouest. Cette race rustique s’adapte à tous les climats, présente une bonne facilité de vêlage, se caractérise par un potentiel de croissance élevé, un excellent rendement à l’abattage et un bon rendement de viande. Sa viande est tendre, savoureuse et peu grasse. La blonde d’Aquitaine constitue 55% des effectifs de vache dans le troupeau allaitant (contre 33% de limousine) de la région Nouvelle-Aquitaine, soit plus de 120 000 animaux.  

La Bazadaise 

Plus petite des races à viande de Nouvelle-Aquitaine en termes d’effectifs avec un peu de 12 000 animaux en France, la bazadaise est une race qui se porte bien avec des effectifs qui ont doublé en dix ans. « Nous sommes une des seules races en France qui est en développement » explique Marion Lapoujade, technicienne au sein de l’organisme de développement et de sélection de la race bazadaise. « Nous sommes en croissance en termes d’animaux et d’éleveurs. La qualité de la viande, très persillée et tendre, et sa relative rareté attire les amateurs. » Au sein du livre généalogique de la bazadaise, on trouve 185 éleveurs-adhérents (qui élèvent à eux seuls plus de 80% des bazadaises) pour 500 détenteurs de bazadaise au niveau national.  

Retrouvez les 4 organismes de sélection lors du 60ème Salon de l’Agriculture de Paris, espace Nouvelle-Aquitaine du Hall 1 du 24 février au 3 mars 2024 au Parc des Expositions, Porte de Versailles. 

En savoir plus : 

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[Rédaction du Lab] NEO TERRA : La région Nouvelle Aquitaine présente l’Ambition 3

Par la rédaction du Lab Alimentation

En 2019, la région avait lancé une première feuille de route dédiée à la transition écologique nommée Néo-Terra. Une nouvelle version est sortie au mois de novembre dernier et présente tout un volet d’objectifs en matière d’agriculture et d’agro-alimentaire à destination des acteurs des filières.

Troisième volet de Néo-Terra, le chapitre dédié à l’agriculture et l’alimentation intitulé « Se nourrir : accélérer les transitions agroécologiques et alimentaires » pose la problématique de la résilience de l’agriculture régionale face au dérèglement climatique, et celle de sa pérennité quand on sait que 50% des agriculteurs partiront à la retraite dans moins de dix ans. Néo-Terra fixe ainsi trois objectifs à tous les acteurs des filières agricoles et agro-alimentaires de Nouvelle Aquitaine afin qu’ils réussissent leur indispensable transition écologique.

L’Agriculture

 Le premier objectif vise à étendre l’agroécologie à l’ensemble des exploitations agricoles tout en suscitant des vocations pour les métiers de l’agriculture. La région s’engage ainsi à sortir des pesticides de synthèse d’ici 2030 en s’appuyant sur plusieurs mesures destinées à former, accompagner et financer les agriculteurs vers des pratiques agroécologiques. Il s’agira également de proposer aux agriculteurs des pratiques et des moyens de lutter contre la sécheresse, et d’encourager à réduire les émissions de gaz à effet de serre en rémunérant ceux qui améliorent leur bilan carbone.

Concernant l’attractivité vers les métiers de l’agriculture, la région veut favoriser l’accès au foncier agricole grâce à un partenariat avec la SAFER (Société d’Aménagement Foncier et d’Établissement Rural) et faciliter la transmission des exploitations entre générations. Une attention est également portée à l’égalité homme-femme avec des résultats déjà obtenus depuis 2019, puisque 33% des exploitations d’agriculteurs concernaient des femmes en 2021.

La Transformation

Le second objectif concerne la transformation des produits agroalimentaires :

  • En soutenant les entreprises agroalimentaires dans des pratiques de transformations durables,
  • En encourageant la transformation de produits agricoles, de la pêche et de l’aquaculture directement par les agriculteurs, pêcheurs, aquaculteurs.

Depuis 2019, la région multiplie les aides dans ce secteur et y a obtenu des résultats concrets. Ainsi, 93 % des aides en faveur d’entreprises agroalimentaires portent des projets répondant aux ambitions de Néo Terra, et 62 % des aides à l’investissement productif des entreprises agroalimentaires font l’objet d’une éco-socio-conditionnalité. À côté, la région continue toujours à aider les agriculteurs à opter pour les circuits courts et les entreprises agroalimentaires qui fabriquent des produits en agriculture biologique.

La Commercialisation

Une volonté particulière est portée par la Région pour rendre accessible à toutes et tous les produits sains, locaux, et de qualité. Il s’agit bien sûr d’encourager le choix des circuits courts grâce à de multiples projets (70 montés depuis 2019) qui vont de la mise en place de plateformes logistiques au soutien à la vente directe ; mais également de pousser la restauration collective à s’approvisionner en bio et auprès des acteurs locaux, et à adopter une tarification solidaire. Enfin, la Région continuera à promouvoir et défendre au niveau européen les intérêts des producteurs et des consommateurs néo-aquitains engagés dans la valorisation des produits agroalimentaires de qualité.

Néo-Terra est donc un plan global, impliquant toutes les filières et les consommateurs, pour adapter notre agriculture aux défis qui se présentent à elle dès aujourd’hui.

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Ouverture de l’appel à projets 2024 « Promotion et développement des filières agricoles de qualité »

L’appel à projets se divise en 3 parties :

  1. Dispositif FEADER 77.03.01 : Coopération pour encourager le développement des systèmes de qualité (Promotion des SIQO),
  2. Dispositif Région : Actions de communication des filières agricoles,
  3. Dispositif Région : Actions d’élaboration de stratégie qualité des filières agricoles.

Pour le dispositif FEADER, les formulaires de demande d’aide sont disponibles sur le site Europe en Nouvelle-Aquitaine : Appel à projets FEADER – « Coopération pour le développement des systèmes de qualité » | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)

A noter que cette année, le dépôt de la demande d’aide se fera en ligne sur l’outil Mes Démarches en Nouvelle-Aquitaine (MDNA) à compter de février 2024.


Contacts

Etienne POURET : 05 55 45 18 58 | etienne.pouret@nouvelle-aquitaine.fr

Clémence GROLIERE : 05 55 45 17 65 | clemence.groliere@nouvelle-aquitaine.fr

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