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[Rédaction du Lab] Ça innove en Nouvelle-Aquitaine : le projet French Pécan

Né il y a trois ans, French Pécan est un projet piloté par l’Association Française d’Agroforesterie, et financé par l’Union européenne et la Région Nouvelle-Aquitaine en vue d’étudier le potentiel de déploiement de la culture du pacanier en France. L’AANA est allée à la rencontre de Mathieu Duflos, responsable du projet, afin d’en savoir davantage.

AANA : Pouvez-vous vous présenter ?

Mathieu Duflos : “Je suis Mathieu Duflos, ingénieur agronome, et je travaille à l’Association Française d’Agroforesterie en tant que chef de projet depuis trois ans et demi. Je suis notamment responsable du projet French Pécan, qui existe depuis 2022.”

AANA : Pouvez-vous définir ce qu’est l’agroforesterie ?

Mathieu Duflos : “C’est l’association d’arbres avec des cultures ou de l’élevage. Les arbres peuvent prendre différentes formes et être plantés à divers endroits, comme en bordure sous la forme de haies ou en alignements au sein des parcelles, par exemple.”

AANA : Qu’est-ce que le projet French Pécan ?

Mathieu Duflos : “C’est un projet né pour répondre à un besoin exprimé par des agriculteurs qui s’interrogent sur la possibilité de planter du pacanier – l’arbre qui produit la noix de pécan – comme culture potentiellement adaptée au réchauffement climatique. Cela répondrait à deux enjeux : l’adaptation de leur système de production au changement climatique et la diversification de leurs sources de revenus.”

AANA : Combien de producteurs sont aujourd’hui engagés dans le projet ?

Mathieu Duflos : “Nous ne pouvons pas encore parler d’engagement à proprement parler, car il s’agit d’une filière très émergente. Nous ne sommes pas encore en train de planter du pacanier à grande échelle, car il est essentiel d’étudier l’arbre : est-il bien adapté à nos sols, à nos climats ? Il semble que oui, mais sera-t-il rentable ? La culture du pacanier nécessite plusieurs années de recul avant de pouvoir s’engager pleinement. Pour l’instant, cela reste un projet expérimental. Il n’existe pas encore de filière de noix de pécan en France, mais une dizaine de producteurs tentent l’expérience à travers le pays et collectent des données précieuses. Environ soixante personnes nous ont déjà contactés pour obtenir des informations sur le projet.”

AANA : Comptez-vous des producteurs installés en Nouvelle-Aquitaine dans le projet French Pécan ?

Mathieu Duflos : “Il y a quelques producteurs avec lesquels nous sommes en discussion, mais qui ne font pas encore partie du cœur du projet. La région Nouvelle-Aquitaine est l’une des deux régions, avec l’Occitanie, où nous recevons le plus de demandes.”

AANA : Quels sont les atouts du pacanier dans le cadre du changement climatique ?

Mathieu Duflos : “Nous allons vérifier s’il nécessite moins d’eau que le noyer, mais il est déjà établi qu’il est plus résistant en cas de sécheresse. Il est plus tolérant au manque d’eau, bien que cela puisse affecter la production.”

AANA : Quelles sont les possibilités de débouchés ?

Mathieu Duflos : “La consommation en France est d’environ 1 000 tonnes par an, et la totalité est importée. L’objectif est de valoriser une production locale en construisant une véritable filière et en mobilisant les acteurs intéressés par la transformation de la noix de pécan française, et il y en a.”

Pour en savoir plus

Rendez-vous sur le site de l’Agroforesterie : https://www.agroforesterie.fr/french-pecan/

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INTERBEV Nouvelle-Aquitaine publie son rapport d’activité 2024

Les temps forts, les chiffrés clés de la filière élevage et viande dans la Région Nouvelle-Aquitaine, les réalisations : ce rapport revient sur les grands enjeux de l’année 2024 du comité régional.

« En 2024, le cheptel bovin de Nouvelle-Aquitaine a encore perdu près de 17 000 têtes. Certes, la décapitalisation ralentit, mais elle reste plus marquée qu’en moyenne en France.
Ce recul est discordant vis-à-vis du défi de souveraineté alimentaire car les Français continuent à manger de la viande, et ils y prennent plaisir ! comme le confirme le dernier baromètre de l’image de la viande : elle incarne la convivialité et fait partie intégrante du patrimoine culinaire. La viande française est perçue comme une viande de qualité grâce au savoir-faire des éleveurs.
En conscience de l’ensemble des difficultés qui impactent les acteurs de chaque maillon de la filière, nous devons continuer à déployer les actions que notre comité régional a identifiées lors de la définition de la stratégie de la mandature.
Les atouts de notre région sont indéniables ! Alors, mettons-les en avant. Construisons ensemble notre plan de filière élevage et viande en Nouvelle- Aquitaine. Pour cela, soyons à la fois ambitieux et réalistes : adaptons notre production aux attentes du marché, innovons et donnons envie aux jeunes de rejoindre nos métiers. L’avenir de la filière est entre nos mains, à nous de le façonner ! »

Jean-bernard Sallat, Président d’INTERBEV Nouvelle-Aquitaine

Découvrez le bilan d’activités 2024 d’INTERBEV Nouvelle-Aquitaine en version papier ou en version vidéo

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Trump relance les droits de douane : l’agroalimentaire français en alerte

Face à l’annonce brutale de Donald Trump d’imposer de nouveaux droits de douane sur plusieurs produits européens, dont les vins, fromages et spiritueux, Emmanuel Macron a réuni ce jeudi 3 avril à l’Élysée les représentants des filières agroalimentaires les plus exposées.

Objectif : afficher une solidarité nationale et européenne, tout en préparant une riposte coordonnée à ce que le président français a qualifié de « mesure brutale et infondée ».

Parmi les secteurs les plus concernés :

  • Le vin et les spiritueux, directement visés par les nouvelles taxes américaines ;
  • Les fromages AOP et autres produits de terroir à forte valeur ajoutée ;
  • Les producteurs exportateurs, notamment vers les États-Unis, inquiets d’un possible effet domino sur leurs débouchés.

Cette rencontre intervient alors que les filières françaises redoutent un retour des tensions commerciales transatlantiques, semblables à celles connues sous le précédent mandat Trump. Les représentants du monde agricole, viticole et de la transformation appellent à un soutien renforcé à l’export et à la défense des indications géographiques.

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Enquête : 280 agriculteurs jugent l’utilité du numérique pour protéger les cultures

Le numérique, un allié stratégique pour la protection des cultures

Outils d’aide à la décision, capteurs connectés, bases de données… Pour de nombreux agriculteurs et viticulteurs, les technologies numériques permettent déjà de mieux anticiper les traitements et d’en améliorer la précision.

Un frein persiste toutefois : le coût.

L’enquête menée par Phyteis en 2024 dresse un état des lieux complet des usages actuels, des freins et des perspectives à moyen terme, notamment en matière de robotique et de pulvérisation de précision.

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Fiche territoriale : les coopératives en Gironde

Chaque département a sa propre dynamique coopérative, contribuant à l’économie locale et à l’emploi.
Aujourd’hui, focus sur un outil clé : 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗶𝗰𝗵𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗿𝗶𝗮𝗹𝗲𝘀 !
Véritables instantanés de l’activité coopérative locale, elles permettent de mieux comprendre l’impact des coopératives sur l’économie, l’emploi et les filières agricoles spécifiques à chaque territoire.

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Plan “Châtaigne” : cinq millions d’euros pour les producteurs

​Le secteur de la châtaigne en Nouvelle-Aquitaine bénéficie d’un soutien financier significatif grâce à un plan de cinq millions d’euros, suscitant l’enthousiasme des producteurs locaux. Cette initiative vise à revitaliser la filière, en mettant l’accent sur la modernisation des infrastructures, la recherche et le développement, ainsi que la promotion des produits dérivés de la châtaigne.​

Les producteurs de la région, notamment en Haute-Vienne, se réjouissent de cette aide, qui leur permettra de renforcer leur compétitivité et de valoriser un produit emblématique du terroir. Ce plan devrait également favoriser l’innovation et l’adaptation aux défis climatiques actuels, assurant ainsi la pérennité de la filière châtaigne en Nouvelle-Aquitaine.​

Pour plus de détails, vous pouvez consulter l’article original de France 3 Nouvelle-Aquitaine :

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Flash actu

L'info à ne pas rater : rencontres d'acheteurs internationaux à Bordeaux #GBM2025

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