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[Rédaction du Lab] Panorama des condiments de Nouvelle-Aquitaine

Par la rédaction du Lab Alimentation

Du Pays-Basque à l’île de Ré, en passant par le Limousin et la Charente, la région Nouvelle-Aquitaine présente une réelle diversité dans la production de condiments. Piment et sel sous toutes ses formes, safran et même mayonnaise, voici un panorama des condiments de la région.

Le piment d’Espelette, la star du Pays Basque

Sous appellation d’origine protégée depuis 2002, le piment d’Espelette existe sous trois formes différentes : frais, en corde ou en poudre. Sa production s’étend sur 10 communes dans le département des Pyrénées-Atlantiques, dont le terroir est favorable à la production du piment grâce à l’association de températures douces en été et d’une pluviométrie généreuse. Emblème gastronomique du Pays-Basque, le piment d’Espelette est entré dans bon nombre de ménages français grâce à ses reconnaissances en AOC puis en AOP, et au dynamisme de sa filière qui compte aujourd’hui 207 producteurs, 15 reconditionneurs et 3 transformateurs. On produit chaque année 245 000 tonnes de poudre.

Une mayonnaise de Haute-Vienne obtient un Label Rouge

C’est une actualité toute fraîche : en novembre 2023, la Maison Delouis, entreprise installée dans les Monts de Châlus près de Limoges depuis 1885, a fait  certifier sa mayonnaise par un label rouge. Il n’y a que deux mayonnaises industrielles labellisées “label rouge” en France, et celle de Delouis est la seule au rayon épicerie (l’autre mayonnaise labellisée est au rayon frais et suit un cahier des charges différent). Selon Stéphanie Banicic, directrice commerciale de la Maison Delouis, l’entreprise “souhaite faire monter en gamme la mayonnaise industrielle. Le marché est plutôt tiré vers le bas par des produits avec beaucoup d’additifs. Nous voulions donc faire le contraire, et tirer vers le haut la mayonnaise en pot avec une belle qualité organoleptique. Notre mayonnaise est sans additifs, mise sous-vide dans un pot en verre, ce qui permet d’avoir une DLUO de neuf mois.” Si la mayonnaise labellisée n’a que trois mois d’existence, elle semble déjà avoir trouvé un public large parmi la clientèle de Delouis. La concurrence ne devrait pas tarder à imiter l’entreprise limousine dans les années qui viennent.

Le safran de l’Angoumois, un goût d’orient en Charente

Épice luxueuse évoquant l’orient, le safran est également produit en France, notamment dans l’Angoumois où il est cultivé depuis plusieurs siècles. Ils sont aujourd’hui plus d’une dizaine de safraniers à perpétuer un savoir-faire ancestral, un des éléments clefs du safran de l’angoumois selon Guillaume Bouyer, producteur de safran depuis sept ans : “Nous avons un climat doux dans la région qui permet la culture du safran, mais ce sont surtout nos méthodes de culture et de fabrication qui font la particularité de ce bassin.” Le bulbe est planté au plus tard le 15 août, qui germe au 15 septembre pour fleurir au 15 octobre, où le safranier n’a qu’une seule journée pour récolter les pistils de la fleur ; séchés, ces pistils deviennent du safran. Un travail d’orfèvre, long et minutieux, qui donne naissance à une épice rare : pour obtenir un kilogramme de safran, il faut compter 200 000 fleurs. La plupart des safraniers de la région se sont regroupés autour d’une association, « Safran de I’ Angoumois – Champniers Safran » afin de faire rayonner leur produit et de constituer une charte collective en vue d’obtenir potentiellement un signe officiel de qualité type IGP, afin de protéger le safran de l’Angoumois des nombreuses contrefaçons.

Les sels de la région, entre mer et terre

Le 24 novembre dernier, le sel et la fleur de sel de l’île de Ré obtenaient une IGP attendue depuis 2010.  Un signe de qualité dont vont profiter les 83 sauniers qui se sont réunis autour d’un collectif pour construire le cahier des charges retenu par l’Union Européenne. Il s’agit du second sel de Nouvelle-Aquitaine reconnu IGP, sept ans après celui de Salies-de-Béarn qui n’est pas un sel marin. En effet, il est obtenu par une évaporation d’eaux souterraines salées selon la méthode ancestrale de la poêle à sel. Le sous-sol de cette région contenant en profondeur des eaux plus salées que l’eau de mer. L’utilisation de ce sel est préconisée dans le cadre de l’IGP Jambon de Bayonne.


En savoir plus…

Le Piment d’Espelette

https://www.pimentdespelette.com/

Un article de l’INAO sur la labellisation de la mayonnaise

https://www.inao.gouv.fr/Nos-actualites/mayonnaise-epicerie-lr

L’association Safran de l’Angoumois, Champniers safran

https://safran-angoumois.fr/


Un article de notre rédaction sur la labellisation du sel de l’Île de Ré

L’AFPS Producteurs de sel de l’Atlantique

Le Sel Salies-de-Béarn

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Un Label Rouge pour les asperges des sables des Landes IGP

Des asperges de qualité supérieure viennent d’être reconnues en Label Rouge suite à la publication de leur arrêté d’homologation par le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et celui de l’Économie, le 1er mars 2024. Ce dernier garantit un produit de qualité supérieure comparé à un produit standard.

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PCAE – Transformation et commercialisation de produits agricoles

Ce dispositif permet de soutenir les projets de transformation et/ou de commercialisation portés par les agriculteurs ou sociétés de transformation et de commercialisation ou leurs groupements (hors productions de la pêche, l’aquaculture et la filière vinicole). Il s’inscrit dans le Pacte Alimentaire pour une alimentation durable et locale en Nouvelle-Aquitaine.

Publics concernés

  • Agriculteur , Association , Entreprise

Domaines secondaires

  • Agroalimentaire , Agriculture , Bio , Environnement
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Ministère : signature des contrats INAO & FranceAgrimer, engagement dans le projet VITILIENCE

Ce mardi 27 février, à l’occasion du Salon international de l’agriculture, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a fixé les grandes orientations pour l’INAO et FranceAgriMer (FAM) en signant leur contrat d’objectifs et de performance (COP) respectifs pour les 5 années à venir. Le ministre s’est également engagé en signant la Charte d’engagement du projet VITILIENCE.

→ Signature du COP de l’INAO – 3 objectifs : consolider les fondamentaux, s’adapter aux défis contemporains et moderniser l’institut

→ Signature du COP de FranceAgriMer – 5 axes stratégiques pour renforcer le rôle de FAM comme l’opérateur « trait d’union » entre les différents acteurs du monde agricole et agroalimentaire

→ Signature de la Charte d’engagement du projet « Démonstrateurs Régionaux Vigne : Vitilience » – L’émergence d’un réseau de site de démonstration de l’adaptation au changement climatique dans les bassins viticoles

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[AAP] Le deuxième appel à projets SUDOE est ouvert !

Le deuxième appel à projets Sudoe est ouvert du 26 février 2024 au 31 mai 2024 à 12h00 (heure locale de Santander, Espagne continentale).

Comme lors du premier appel, il s’agit d’un appel à projets organisé en deux phases compétitives.

Doté d’une enveloppe FEDER de 53,7 millions d’euros, l’appel à projets est ouvert à tous les objectifs spécifiques des priorités 1, 2 et 3.

 La répartition des fonds par priorités et objectifs spécifiques est la suivante  :

Calendrier

Texte officiel du deuxième appel à projets

Kit de candidature

Guide Sudoe

Programme Interreg Sudoe

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Lancement du plan gouvernemental renforcé de reconquête de notre souveraineté sur l’élevage

Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire a présenté aujourd’hui aux filières d’élevage le plan gouvernemental pour reconquérir notre souveraineté sur l’élevage, renforcé conformément aux annonces du Premier ministre le 1er février dernier, et structuré autour d’une ambition claire et assumée : « Nous devons produire ce que nous consommons ».

  1. Traduire en objectifs chiffrés l’ambition gouvernementale et identifier les principaux enjeux par filière ainsi que les externalités positives à maximiser pour ainsi pouvoir orienter les politiques publiques en cohérence;
  2. Objectiver et promouvoir les apports de l’élevage pour redonner ses lettres de noblesse au métier d’éleveur;
  3. Améliorer le revenu des éleveurs, y compris en renforçant la compétitivité des filières d’élevage;
  4. Accroître l’attractivité du métier d’éleveur pour assurer le renouvellement des générations;
  5. Replacer l’élevage au cœur de la transition écologique pour accroître la contribution des filières d’élevage à la décarbonation et améliorer leur résilience.
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L’Ademe reconduit et élargit son appel à projets « Agriculture et Qualité de l’Air » en 2024

  • Axe 1 : expérimentation de terrain des bonnes pratiques agricoles pour la réduction des émissions (polluants atmosphériques et GES), comportant un volet « évaluation environnementale et économique des actions mises en œuvre ».
  • Axe 2 : actions visant à favoriser l’appréhension et la compréhension par les agriculteurs et agricultrices, en activité ou en devenir, de l’enjeu de la qualité de l’air en contexte de changement climatique, en diffusant les connaissances.

NB : les projets portant uniquement sur l’Axe 2 sont éligibles.

Ce dispositif s’adresse aux :

  • exploitants agricoles, de préférence en groupement ;
  • réseaux de fermes de démonstration, pédagogiques ou commerciales ;
  • organismes de développement et de conseil agricoles ;
  • acteurs des filières économiques ;
  • entreprises de travaux agricoles ;
  • instituts techniques de l’agriculture et de l’environnement et aux associations déclarées de transfert de la recherche ;
  • collectivités et gestionnaires d’espaces protégés ;
  • établissements d’enseignement et de formation ;
  • acteurs de la société civile : associations environnementales.
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Agroalimentaire : quels soutiens pour vos projets innovants ?

Dans un contexte de transitions écologique, numérique, organisationnelle et sociétale, les entreprises agroalimentaires font face aujourd’hui à des défis majeurs. Ces changements offrent des opportunités pour innover. Découvrez les actions de la Région pour soutenir ces innovations, et ainsi rendre les activités du secteur plus durables et résilientes.

Au sommaire

  • Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) « Innovez en agroalimentaire »
  • Prestation Tremplin Innovation (PTI)
  • Intelligence économique
  • Economie circulaire
  • Design et Innovation
  • SO Innovation
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[AAP] « Développement des Circuits Alimentaires Locaux – Projets innovants de coopération économique et développement de solutions logistiques »

Ce dispositif s’inscrit dans le cadre du Pacte Alimentaire et de NEOTERRA et est destiné à accompagner les projets innovants dans le domaine des Circuits Alimentaires Locaux. Ces projets peuvent concerner, entre autres, des filières en cours de réorganisation ou restructuration recherchant de nouveaux débouchés.

Objectifs

• Structurer les filières alimentaires locales en Nouvelle-Aquitaine contribuant au développement économique et à l’emploi dans les territoires ;
• Expérimenter et développer de nouvelles solutions logistiques d’approvisionnement et de distribution ;
• Développer des circuits alimentaires locaux diversifiés, prenant en compte l’ensemble des acteurs (établissements publics, entreprises, associations et autres structures de l’économie sociale et solidaire, …), de l’amont à l’aval de la filière ;
• Développer la consommation en produits locaux, de qualité et/ou bio, dans les différents marchés régionaux (restauration hors domicile, restauration collective, grandes et moyennes surfaces, distribution directe en circuits de proximité, artisans, …).

Calendrier

  • Date limite fin dépôt des dossiers : 10 mai 2024 minuit
  • Période d’étude des dossiers : du 10 février au 30 juin 2024
  • Prise de décision : automne 2024

Note : les collectivités sont éligibles à une aide financière seulement dans le cas de figure où elle seraient partenaire projet.

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