FranceAgriMer publie une nouvelle étude sur la consommation à domicile de produits sous signes d’identification de la qualité et de l’origine (SIQO) : Label Rouge, AOP et Agriculture Biologique.
Que retenir de cette étude ?
La part des produits sous SIQO dans les achats des ménages a diminué entre 2020 et 2023. Toutefois, les acheteurs réguliers de ces produits maintiennent un budget constant.
Les magasins de proximité et spécialisés occupent une part accrue dans les achats des produits sous SIQO étudiés.
Les dépenses en produits conventionnels augmentent, tandis que celles en produits labellisés diminuent, avec des dynamiques différentes selon les labels.
Un accompagnement sur-mesure pour le développement international des entreprises régionales
L’objectif : vous accompagner dans la définition de votre développement à l’international, l’approche de nouveaux marchés et l’implantation à l’étranger.
Les bénéficiaires :
Start-up, TPE, PME & ETI
Le Team France Export Nouvelle-Aquitaine regroupe les experts de l’export :
Les salons internationaux sous présence collective régionale
L’objectif : Accompagner collectivement les producteurs, viticulteurs, filières et entreprises au développement de leur chiffre d’affaires sur le marché local, national et à l’international.
► Collaboration effective avec Business France et d’autres partenaires organisateurs
► Stand personnalisé clé en mains, organisé avec un interlocuteur unique pour la préparation de votre salon
► Visibilité renforcée avec une signalétique régionale et un relais en communication print, digital et relations presse
►Services + de promotion collective : organisation de Masterclasses, evenements RP/Trade, programmes ambassadeurs, animations culinaires…
► Sourcing produits en local, national ou international et mise en réseau avec des entreprises de la « communauté AANA »
Les 19 & 20 Juin 2025 à l’occasion de l’évènement « Bordeaux fête le vin », à Bordeaux – Hangar 14, une rencontre entre 150 entreprises agroalimentaires régionales & 50 acheteurs internationaux
Les marchés visés
Amérique du Nord (US-Canada-Québec)
Japon
Europe du nord (Allemagne, Suisse, Benelux, Scandinavie, UK et Irlande)
Pourquoi participer ?
Venez rencontrer 50 acheteurs « captifs », avec un fort intérêt pour les produits régionaux « Made in France », acteurs-clés sur vos marchés-cibles et participer à la mise en valeur agroalimentaire de notre territoire.
+ que des business meetings
Programme de montée en compétences export : workshops & tables rondes
Networking sur les temps « off » et de repas de l’événement
Le format
2 journées de rendez-vous speed-meetings avec les acheteurs
2 pauses déjeunatoires avec moments d’échanges
1 cocktail dinatoire festif le 19/06 (terrasse du hangar 14)
La promesse
Minimum de 3 RDV avec des acheteurs de votre cible
2 journées de networking avec les acheteurs, les entreprises, des experts de l’international agroalimentaire, et les acteurs régionaux de l’export
Visibilité pour l’ensemble des marques et des producteurs, à travers une valorisation des produits (animations culinaires, cuisine ouverte, dégustations, showrooms…)
Un tarif attractif (early-bird) : 850€ HT par entreprise (50% de prise en charge de la Région déduite)
→ Créer un réseau des acteurs du secteur et faciliter les échanges
→ Faciliter l’accès aux événements BtoB, rencontres d’acheteurs, webinaires, formations et informations utiles aux différents secteurs
→ Donner de la visibilité aux entreprises et aux filières sur les événements en France et à l’étranger
Pour : les entreprises de Nouvelle-Aquitaine : Food, Vins & Spiritueux, les acheteurs : grande-distribution, épicerie fine, RHD, restauration collective…, les institutionnels et les filières.
Une confiance des consommateurs maintenue, malgré le réveil de certaines inquiétudes.
Découvrez les résultats de l’enquête menée par CSA (Institut d’Etudes) pour FranceAgriMer et Interfel – Association interprofessionnelle des fruits et légumes frais.
Contexte Dans le cadre des initiatives du Pacte Alimentaire et de NEOTERRA, cet appel à projets vise à soutenir des initiatives novatrices dans le domaine des circuits alimentaires locaux (CAL). Ces projets peuvent inclure, par exemple, des filières en cours de restructuration ou cherchant à développer de nouveaux débouchés.
Objectifs principaux
Renforcer les circuits alimentaires locaux : structurer les filières et contribuer au dynamisme économique et à l’emploi dans les territoires.
Expérimenter des solutions logistiques : développer des systèmes d’approvisionnement et de distribution innovants.
Valoriser l’ensemble des acteurs locaux : inclure les structures publiques, privées et associatives dans toutes les étapes des filières alimentaires, de la production à la consommation.
Promouvoir les produits locaux : encourager la consommation de produits locaux, de qualité et/ou biologiques dans des marchés variés comme la restauration collective, la distribution directe ou les grandes surfaces.
Calendrier
Début des candidatures : 15 janvier 2025
Clôture des candidatures : 30 avril 2025
Bénéficiaires
Cet appel s’adresse aux groupes structurés ou en voie de structuration autour de projets concrets et innovants, incluant :
Producteurs et leurs regroupements, transformateurs ;
Organismes professionnels des filières alimentaires ;
Acteurs de la distribution et du commerce (notamment la restauration hors domicile) ;
Collectivités territoriales (uniquement en tant que partenaires) ;
Toute autre structure participant au développement des circuits alimentaires locaux.
Aides financières
Taux d’aide maximum : 50 %
Dépenses éligibles minimum : 30 000 €
Plafond des dépenses éligibles : 100 000 €
Types de dépenses éligibles :
Coûts liés à l’ingénierie pour l’animation et la mise en œuvre du projet ;
Interprofession des fruits et légumes frais sur toute la France, INTERFEL a créé en 2020 un comité régional en Nouvelle-Aquitaine. Nous sommes allés à la rencontre de son vice-président, Jean-Hugues Belland, pour découvrir le rôle que joue cette association dans notre région.
Jean-Hugues Belland est opérateur de commerce de gros en fruits et légumes et président du groupe Profex, dont le siège social est basé à Bordeaux. Il est également vice-président du comité régional Nouvelle-Aquitaine d’INTERFEL, président du CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) et administrateur de l’AANA.
Pouvez-vous définir ce qu’est INTERFEL et nous expliquer sa présence en Nouvelle-Aquitaine ?
« INTERFEL est une interprofession proche du modèle d’INTERBEV pour la viande, sauf que nous, nous sommes dans les fruits et légumes frais. Notre métier est la promotion des fruits et légumes frais, et nous assurons un lien entre les organisations professionnelles en amont et celles en aval, c’est-à-dire entre les structures qui représentent les producteurs de fruits et légumes frais et ceux qui les commercialisent. INTERFEL a une structure nationale, et il y a 6 ans, des comités régionaux ont été créés car nous estimions que nous n’étions pas assez connectés aux réalités économiques des grandes régions. »
Quel rôle joue INTERFEL dans la région ?
« La région Nouvelle-Aquitaine est la troisième région productrice de fruits et légumes frais en France (derrière Occitanie et PACA), mais elle n’est que la 6e ou 7e région en terme de quantités achetées par les ménages. Il était important de comprendre les raisons de ces faibles chiffres d’achat. Malheureusement, des études régionales ont montré que cela s’explique, en partie, par la précarité sociale de la région. C’est triste à dire, mais dès que l’on sort du périmètre bordelais ou urbain, on se retrouve avec des populations qui consomment nettement moins de fruits et légumes par manque de moyens. Nous avons donc lancé des actions de promotion des fruits et légumes en Nouvelle-Aquitaine ; nous avons eu un retour très positif en proposant des aides aux personnes en difficulté, notamment en permettant la convertibilité des tickets-repas en achats de fruits et légumes. Nous avons aussi fait la promotion du programme “Lait et Fruits à l’école”. Nous mettons en place des actions de sensibilisation avec des diététiciennes qui interviennent auprès des scolaires de la région mais également lors d’animations grand public. Nous avons quatre diététiciennes itinérantes sur le terrain. »
Donc ce sont davantage les consommateurs que vous visez dans votre champ d’action ?
« Dans un premier temps, nous avons mené des actions de lobbying pour nous faire reconnaître comme professionnels à part entière dans la région et nous distinguer des grandes cultures, comme le maïs dédié aux industries dans les Landes. Auprès des élus et des politiques locaux, il n’était pas perçu que nous étions une région majeure en terme de production de fruits et légumes frais. Ces actions ont duré un peu plus de trois ans, et maintenant nous nous concentrons davantage sur la sensibilisation des consommateurs, avec pour objectif d’augmenter la consommation dans la région. Une autre partie de notre travail consiste à promouvoir nos métiers et nos entreprises. Nous essayons d’attirer les jeunes, car le déficit d’emplois est croissant, alors que le secteur est très diversifié. »
Avez-vous déjà obtenu des résultats sur les actions menées pour augmenter la consommation de fruits et légumes en Nouvelle-Aquitaine ?
« On ne peut pas dire que les chiffres sont très encourageants, mais il n’y a plus de baisse. Nous avons enregistré une augmentation de 1 % en volume pour la consommation de fruits et légumes frais, hors pommes de terre, (la pomme de terre dispose d’une interprofession propre). En Nouvelle-Aquitaine, les achats des ménages en volume n’atteignent que 148 kg par habitant, alors qu’ils sont presque à 178 kg en région PACA. Cet écart n’est pas négligeable. Nous pensions que ce chiffre s’expliquait par la consommation provenant des jardins, vergers et potagers, mais ce n’est pas du tout le cas ; c’est notamment lié à la précarité, mais également à un déficit de connaissance des fruits et légumes frais par les consommateurs. »
Comment INTERFEL Nouvelle-Aquitaine intervient-elle pour influencer les recrutements dans les filières ?
« Les organisations qui sont membres de notre interprofession mettent en place de nombreuses actions pour faire connaitre les métiers et les entreprises : présence dans les salons de l’emploi et de l’orientation, mise en place de formations spécifiques comme par exemple un CAP pour le métier de primeur, concours d’excellence pour valoriser les savoirs-faire par exemple celui du Meilleur Ouvrier de France primeur… Toutes ces actions demandent beaucoup de temps pour se mettre en place. Nous souhaitons valoriser les compétences de nos professionnels. »
Que peut faire INTERFEL pour peser sur les marchés à l’export ?
« C’est davantage du ressort du niveau national que des comités régionaux, mais les régions sont évidemment concernées. Des entreprises majeures de la filière des Fruits et Légumes Frais de Nouvelle-Aquitaine participent, par exemple, aux salons Fruit Logistica à Berlin et Fruit Attraction à Madrid. INTERFEL, au niveau national, participe à de nombreux salons internationaux, notamment pour nos producteurs de pommes, au salon de Hong Kong afin de toucher le marché chinois et asiatique. Et participera à un salon à São Paulo l’année prochaine. »
Comment se finance INTERFEL ?
« INTERFEL est principalement financée via une cotisation obligatoire, calculée au prorata du montant des transactions entre opérateurs de la filière de l’amont et de l’aval. »
La participation à des salons internationaux et missions d’affaires permettent aux entreprises de tester leur solution sur les marchés extérieurs et auprès d’un public qualifié. 100 salons et missions d’affaires couvrant une cinquantaine de pays sont proposés chaque année.
Le programme régional 1.2.3 Export correspond au programme de salons internationaux et missions d’affaires sélectionnés annuellement à partir du Programme France Export proposé par Business France. Plus qu’un programme de missions en partie préfinancées, ce dispositif permet d’accompagner les entreprises néo-aquitaines, en amont et pendant l’opération, mais aussi pour le suivi post-opération avec un conseiller international Team France Export Nouvelle-Aquitaine. Les formations, participations et suivis commerciaux des opérations du programme 1.2.3 Export sont préfinancées à hauteur de 50% : les entreprises n’ont que le reste à charge à payer dans la limite de 3 000€ de subventions par participation, et 3 participations consécutives à une même opération.
L’inscription d’une entreprise à l’une des opérations proposées par le catalogue 1.2.3 Export est conditionnée à la participation à un atelier de préparation à la mission. Les ateliers sont menés par des experts en lien avec la thématique : cyber sécurité, prospection commerciale, pitch anglais, growth hacking etc.
Le 2 : la participation au salon
Elles bénéficient d’un stand sur le Pavillon France, mais aussi des services pouvant être proposés par l’opérateur du Pavillon France (Business France) tels que les évènements de réseautage, l’organisation de session de pitch, ou l’organisation de rendez-vous d’affaires.
Le 3 : le suivi et les mesures d’impact
Le suivi post-mission est constitué d’une mise en lien facultative avec un conseiller international de la Team France Export Nouvelle-Aquitaine afin d’assurer la continuité des activités internationales.