Le Lab Alimentation Nouvelle-Aquitaine Menu Fermer Fermer

[Baromètre de confiance des Français envers les fruits et légumes frais – Enquête 2024]

Une confiance des consommateurs maintenue, malgré le réveil de certaines inquiétudes.

Découvrez les résultats de l’enquête menée par CSA (Institut d’Etudes) pour FranceAgriMer et Interfel – Association interprofessionnelle des fruits et légumes frais.

La synthèse du baromètre

L’infographique complète

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[Vidéo] Le Pacte alimentaire régional

Le Pacte alimentaire vise à relocaliser l’alimentation, assurer une juste rémunération des producteurs, mieux respecter l’environnement et fournir des produits de qualité pour tous. Le plan d’actions 2023-2025 du Pacte a été adopté en séance plénière le 16 décembre 2022. Plus d’infos sur : https://entreprises.nouvelle-aquitaine.fr/actualites/le-pacte-alimentaire-vise-le-local-durable-de-qualite

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Appel à projets circuits alimentaires locaux – Innovation, coopération et logistique

Public concerné

  • Agriculteurs
  • Associations
  • Collectivités territoriales
  • Entreprises
  • Établissements publics

Domaines d’intervention

  • Agriculture
  • Économie locale
  • Environnement
  • Innovation
  • Compétitivité et performance
  • Filières alimentaires
  • Agroalimentaire
  • Emploi
  • Transition numérique
  • Agriculture biologique
  • Vie associative

Date limite de candidature : 30 avril 2025

Contexte
Dans le cadre des initiatives du Pacte Alimentaire et de NEOTERRA, cet appel à projets vise à soutenir des initiatives novatrices dans le domaine des circuits alimentaires locaux (CAL). Ces projets peuvent inclure, par exemple, des filières en cours de restructuration ou cherchant à développer de nouveaux débouchés.


Objectifs principaux

  • Renforcer les circuits alimentaires locaux : structurer les filières et contribuer au dynamisme économique et à l’emploi dans les territoires.
  • Expérimenter des solutions logistiques : développer des systèmes d’approvisionnement et de distribution innovants.
  • Valoriser l’ensemble des acteurs locaux : inclure les structures publiques, privées et associatives dans toutes les étapes des filières alimentaires, de la production à la consommation.
  • Promouvoir les produits locaux : encourager la consommation de produits locaux, de qualité et/ou biologiques dans des marchés variés comme la restauration collective, la distribution directe ou les grandes surfaces.

Calendrier

  • Début des candidatures : 15 janvier 2025
  • Clôture des candidatures : 30 avril 2025

Bénéficiaires

Cet appel s’adresse aux groupes structurés ou en voie de structuration autour de projets concrets et innovants, incluant :

  • Producteurs et leurs regroupements, transformateurs ;
  • Organismes professionnels des filières alimentaires ;
  • Acteurs de la distribution et du commerce (notamment la restauration hors domicile) ;
  • Collectivités territoriales (uniquement en tant que partenaires) ;
  • Toute autre structure participant au développement des circuits alimentaires locaux.

Aides financières

  • Taux d’aide maximum : 50 %
  • Dépenses éligibles minimum : 30 000 €
  • Plafond des dépenses éligibles : 100 000 €

Types de dépenses éligibles :

  • Coûts liés à l’ingénierie pour l’animation et la mise en œuvre du projet ;
  • Prestations externes nécessaires (études, formations, communication, etc.).

Critères de sélection

Impact structurant pour le territoire et la filière :

  • Contribution au développement des filières et des territoires ;
  • Implication et complémentarité des acteurs ;
  • Prise en compte des stratégies locales ;
  • Adéquation entre les périmètres territoriaux et les coopérations.

Méthodologie et efficacité :

  • Objectifs clairs et moyens bien définis ;
  • Plan d’action réaliste et évaluation des impacts ;
  • Pertinence des ressources mobilisées pour atteindre les résultats.

Qualité du groupe projet :

  • Diversité et expertise des partenaires impliqués ;
  • Gouvernance et pilotage solides.

Viabilité économique :

  • Retombées économiques mesurables pour les territoires ;
  • Analyse des marchés cibles et perspectives de développement ;
  • Pérennité financière des actions entreprises.

Transition énergétique et écologique :

  • Amélioration de la performance énergétique et environnementale ;
  • Développement des filières sous labels de qualité (SIQO, Bio, HVE).

Diversification des débouchés :

  • Approvisionnements locaux pour la restauration collective, en particulier dans les lycées ;
  • Diversité des canaux de distribution : vente directe, magasins de producteurs, grandes surfaces, etc.

Innovation :

  • Projets intégrant une dimension innovante, notamment sur le plan organisationnel.
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[Rédaction du Lab] INTERFEL, l’interprofession des fruits et légumes frais en Nouvelle Aquitaine

Interprofession des fruits et légumes frais sur toute la France, INTERFEL a créé en 2020 un comité régional en Nouvelle-Aquitaine. Nous sommes allés à la rencontre de son vice-président, Jean-Hugues Belland, pour découvrir le rôle que joue cette association dans notre région.

Jean-Hugues Belland est opérateur de commerce de gros en fruits et légumes et président du groupe Profex, dont le siège social est basé à Bordeaux. Il est également vice-président du comité régional Nouvelle-Aquitaine d’INTERFEL, président du CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) et administrateur de l’AANA.

Pouvez-vous définir ce qu’est INTERFEL et nous expliquer sa présence en Nouvelle-Aquitaine ?

« INTERFEL est une interprofession proche du modèle d’INTERBEV pour la viande, sauf que nous, nous sommes dans les fruits et légumes frais. Notre métier est la promotion des fruits et légumes frais, et nous assurons un lien entre les organisations professionnelles en amont et celles en aval, c’est-à-dire entre les structures qui représentent les producteurs de fruits et légumes frais et ceux qui les commercialisent. INTERFEL a une structure nationale, et il y a 6 ans, des comités régionaux ont été créés car nous estimions que nous n’étions pas assez connectés aux réalités économiques des grandes régions. »

Quel rôle joue INTERFEL dans la région ?

« La région Nouvelle-Aquitaine est la troisième région productrice de fruits et légumes frais en France (derrière Occitanie et PACA), mais elle n’est que la 6e ou 7e région en terme de quantités achetées par les ménages. Il était important de comprendre les raisons de ces faibles chiffres d’achat. Malheureusement, des études régionales ont montré que cela s’explique, en partie, par la précarité sociale de la région. C’est triste à dire, mais dès que l’on sort du périmètre bordelais ou urbain, on se retrouve avec des populations qui consomment nettement moins de fruits et légumes par manque de moyens. Nous avons donc lancé des actions de promotion des fruits et légumes en Nouvelle-Aquitaine ; nous avons eu un retour très positif en proposant des aides aux personnes en difficulté, notamment en permettant la convertibilité des tickets-repas en achats de fruits et légumes. Nous avons aussi fait la promotion du programme “Lait et Fruits à l’école”. Nous mettons en place des actions de sensibilisation avec des diététiciennes qui interviennent auprès des scolaires de la région mais également lors d’animations grand public. Nous avons quatre diététiciennes itinérantes sur le terrain. »

Donc ce sont davantage les consommateurs que vous visez dans votre champ d’action ?

« Dans un premier temps, nous avons mené des actions de lobbying pour nous faire reconnaître comme professionnels à part entière dans la région et nous distinguer des grandes cultures, comme le maïs dédié aux industries dans les Landes. Auprès des élus et des politiques locaux, il n’était pas perçu que nous étions une région majeure en terme de production de fruits et légumes frais. Ces actions ont duré un peu plus de trois ans, et maintenant nous nous concentrons davantage sur la sensibilisation des consommateurs, avec pour objectif d’augmenter la consommation dans la région. Une autre partie de notre travail consiste à promouvoir nos métiers et nos entreprises. Nous essayons d’attirer les jeunes, car le déficit d’emplois est croissant, alors que le secteur est très diversifié. »

Avez-vous déjà obtenu des résultats sur les actions menées pour augmenter la consommation de fruits et légumes en Nouvelle-Aquitaine ?

« On ne peut pas dire que les chiffres sont très encourageants, mais il n’y a plus de baisse. Nous avons enregistré une augmentation de 1 % en volume pour la consommation de fruits et légumes frais, hors pommes de terre, (la pomme de terre dispose d’une interprofession propre). En Nouvelle-Aquitaine, les achats des ménages en volume n’atteignent que 148 kg par habitant, alors qu’ils sont presque à 178 kg en région PACA. Cet écart n’est pas négligeable. Nous pensions que ce chiffre s’expliquait par la consommation provenant des jardins, vergers et potagers, mais ce n’est pas du tout le cas ; c’est notamment lié à la précarité, mais également à un déficit de connaissance des fruits et légumes frais par les consommateurs. »

Comment INTERFEL Nouvelle-Aquitaine intervient-elle pour influencer les recrutements dans les filières ?

« Les organisations qui sont membres de notre interprofession mettent en place de nombreuses actions pour faire connaitre les métiers et les entreprises : présence dans les salons de l’emploi et de l’orientation, mise en place de formations spécifiques comme par exemple un CAP pour le métier de primeur, concours d’excellence pour valoriser les savoirs-faire par exemple celui du Meilleur Ouvrier de France primeur… Toutes ces actions demandent beaucoup de temps pour se mettre en place. Nous souhaitons valoriser les compétences de nos professionnels. »

Que peut faire INTERFEL pour peser sur les marchés à l’export ?

« C’est davantage du ressort du niveau national que des comités régionaux, mais les régions sont évidemment concernées. Des entreprises majeures de la filière des Fruits et Légumes Frais de Nouvelle-Aquitaine participent, par exemple, aux salons Fruit Logistica à Berlin et Fruit Attraction à Madrid. INTERFEL, au niveau national, participe à de nombreux salons internationaux, notamment pour nos producteurs de pommes, au salon de Hong Kong afin de toucher le marché chinois et asiatique. Et participera à un salon à São Paulo l’année prochaine. »

Comment se finance INTERFEL ?

« INTERFEL est principalement financée via une cotisation obligatoire, calculée au prorata du montant des transactions entre opérateurs de la filière de l’amont et de l’aval. »

En savoir plus sur INTERFEL

https://www.interfel.com/

Comité régional d’Interfel Nouvelle-Aquitaine

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Découvrez le programme 2025 régional 1.2.3 Export

Pour rappel, le dispositif 1.2.3 Export c’est…

La participation à des salons internationaux et missions d’affaires permettent aux entreprises de tester leur solution sur les marchés extérieurs et auprès d’un public qualifié. 100 salons et missions d’affaires couvrant une cinquantaine de pays sont proposés chaque année.

Le programme régional 1.2.3 Export correspond au programme de salons internationaux et missions d’affaires sélectionnés annuellement à partir du Programme France Export proposé par Business France. Plus qu’un programme de missions en partie préfinancées, ce dispositif permet d’accompagner les entreprises néo-aquitaines, en amont et pendant l’opération, mais aussi pour le suivi post-opération avec un conseiller international Team France Export Nouvelle-Aquitaine. Les formations, participations et suivis commerciaux des opérations du programme 1.2.3 Export sont préfinancées à hauteur de 50% : les entreprises n’ont que le reste à charge à payer dans la limite de 3 000€ de subventions par participation, et 3 participations consécutives à une même opération.

Le 1 : la préparation des entreprises

L’inscription d’une entreprise à l’une des opérations proposées par le catalogue 1.2.3 Export est conditionnée à la participation à un atelier de préparation à la mission. Les ateliers sont menés par des experts en lien avec la thématique : cyber sécurité, prospection commerciale, pitch anglais, growth hacking etc.

Le 2 : la participation au salon

Elles bénéficient d’un stand sur le Pavillon France, mais aussi des services pouvant être proposés par l’opérateur du Pavillon France (Business France) tels que les évènements de réseautage, l’organisation de session de pitch, ou l’organisation de rendez-vous d’affaires.

Le 3 : le suivi et les mesures d’impact

Le suivi post-mission est constitué d’une mise en lien facultative avec un conseiller international de la Team France Export Nouvelle-Aquitaine afin d’assurer la continuité des activités internationales.


Contact

123export@nouvelle-aquitaine.cci.fr

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Programme national pour l’alimentation : lancement d’un appel à projets 2024-2025

Depuis 2014, dans le cadre du Programme national pour l’alimentation (PNA), le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt, en collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Accès aux soins, le ministère des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, ainsi que l’Agence de la transition écologique (ADEME), lance annuellement un appel à projets.

Pour l’édition 2024-2025, cet appel vise à soutenir l’élaboration de nouveaux Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) et à promouvoir des initiatives exemplaires, novatrices ou structurantes au niveau national ou interrégional. L’objectif : encourager une alimentation durable, de qualité, bénéfique pour la santé et accessible à tous.

Trois axes prioritaires :

1. Émergence de nouveaux PAT
Les nouveaux projets devront intégrer les objectifs législatifs, adopter une approche systémique des problématiques locales et s’aligner avec les PAT existants. Une attention particulière sera portée aux territoires non encore couverts par un PAT.

2. Soutien à des actions alimentaires innovantes
Les initiatives devront se distinguer par leur caractère innovant à l’échelle nationale et par leur potentiel de déploiement à plus grande échelle, nationale ou interrégionale.

3. Déploiement de démarches exemplaires
Les projets retenus s’appuieront sur des expériences réussies, prouvant leur pertinence et efficacité, avec pour ambition une généralisation au niveau national ou interrégional.

Conditions pour les volets 2 et 3 :

Les initiatives devront couvrir un large réseau d’acteurs et s’inscrire à une échelle nationale ou interrégionale. Elles devront également répondre à des enjeux et publics prioritaires identifiés, tels que :

  • Accompagner et former les structures sociales, médico-sociales et de la petite enfance dans l’amélioration de leur offre alimentaire.
  • Mobiliser les acteurs économiques autour d’une alimentation durable et inclusive, tout en structurant les filières locales.
  • Sensibiliser et accompagner les populations vulnérables, notamment les étudiants et les habitants des territoires d’outre-mer, pour favoriser leur accès à une alimentation saine et durable.

Ce nouvel appel à projets bénéficie d’une enveloppe budgétaire maximale de 2,8 millions d’euros.

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La nouvelle campagne de l’INAO sur les SIQO

Dans un contexte de “jungle des labels” et d’inflation, on constate une moindre influence des SIQO dans la décision d’achat des consommateurs. L’INAO met en place une campagne de communication à destination du grand public pour sensibiliser sur la connaissance de ces signes lors de la 1ère Semaine de la qualité et de l’origine du 1er au 7 décembre 2024.

Une campagne adaptable aux différentes filières sous SIQO grâce à un kit de communication dédiée.

Pour en savoir plus et télécharger le kit à personnaliser : https://www.campagne-inao-2024.fr/

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Cartographie des coopératives agricoles et agroalimentaires de Nouvelle-Aquitaine

Notre région est la 3eme région agroalimentaire en France.

Et les coopératives agricoles y représentent un rôle majeur :

  • avec 33% des effectifs
  • soit près de 12 000 salariés et 105 sites industriels de plus de 20 salariés
  • leur gouvernance est très majoritaire régionale (dans 60%) pour seulement 30% des autres entreprises agroalimentaires (sur les établissements de plus de 50 salariés, soit 80% effectif IAA régional)
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